Le vendredi 23 juin 2017, il, y a un an jour pour jour, le gendarme Mathieu Caizergues. Il effectuait une randonnée dans Mafate en compagnie d'un sous officier de la gendarmerie et du mari d’une gendarme lorsqu'il a disparu. Les deux hommes ont ensuite été mis en examen pour non assistance à personne en danger. Le jeune homme a été déclaré mort un an après sa disparition. Sept ans après les faits, de nombreuses questions et zones d'ombre demeurent dans ce dossier. "Qu’as-tu entendu que tu n’aurais dû entendre sur ce sentier que tu idéalisais tant. Qu’as-tu vu que tu n’aurais dû voir ?" questionne ainsi ce dimanche la mère du jeune homme sur les réseaux sociaux (Photo Famille Caizergues)
"Sept ans, ça représente un cycle. Et dans mon cas, plus précisément, la fin d’un cycle. Je n’ai plus d’espoir. Je ne te reverrai jamais.Tout est si clair aujourd’hui. Ils ne t’ont laissé aucune chance" poursuit la mère du jeune homme.Elle et ses proches se mobilisent depuis des années pour déterminer les causes de la disparition du gendarme.
Aujourd’hui, nous savons. Tout le monde sait. Sauf la justice, du moins pas encore. Elle travaille… Qu’on ne nous parle plus de chute accidentelle : tu n'est pas dans le cirque" s'exclame ensuite la mère du jeune gendarme.
"Non, nous ne te reverrons pas, pas sur ce plan là en tout cas, mais je l’espère, nous nous retrouverons un jour, ailleurs… Ils n’effaceront pas ton sourire de nos mémoires. Je ne les lâcherai pas. Jamais. Tu restes dans nos cœurs à jamais mon Mat" termine la mère de famille.
- Mis en examen -
Pour rappel, le 23 juin 2017. Mathieu Caizergues, gendarme affecté à la brigade de la Possession et ses deux compagnons de marche, un adjudant-chef de la compagnie de Saint-Paul et le mari d’une gendarme, également affectée à la Possession, avaient entamé une randonnée dans Mafate.
C’est sur le chemin du retour, après un repas à Roche plate, que le jeune gendarme aurait disparu.
Selon les déclarations des ses deux compagnons de marche, Mathieu Caizergues aurait été vu pour la dernière fois, à une demi-heure de marche du parking du Maïdo. Selon leur témoignage, ayant fait une chute, le jeune homme leur aurait demandé de continuer à avancer sans lui et de l'attendre sur le parking.
Mathieu Caizergues n'est jamais arrivé jusqu'à ce point de rendez-vous que ses deux compagnons ont atteint vers 17 heures. Ils avaient quitté les lieux peu de temps et n'avaient signalé la disparition du jeune homme que vers 20h30, plus de trois heures après l'avoir vu pour la dernier fois blessé.
Ils avaient expliqué que leurs batterie de téléphone étaient vides et qu'ils avaient dû attendre d'être à Saint-Paul ville pour donner l'alerte.
Leurs déclarations n'avaient pas convaincu le parquet.
Quelques jours plus tard, les deux compagnons avaient été convoqués par la gendarmerie. Suite à leur audition, le procureur de Saint-Denis, Éric Tuffery, avait ouvert une information judiciaire pour "non assistance à personne en danger". Les deux hommes avaient été mis en examen.
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Les recherches se sont concentrées sur Mafate, notamment à l’aide d’une équipe cynophile. Des équipes du groupe d'investigation cynophile de Grammat, dans le Lot, composées de maîtres-chiens et de leurs animaux spécialisés en recherche de corps avaient été mobilisées. Toutes ces recherches sont restées vaines.
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- Accident ou agression -
Mathieu Caizergues a été déclaré mort par la justice un an après sa disparition. Cette déclaration a permis au procureur de saisir le juge pour des faits d'homicide involontaire.
De son côté, pour mettre toutes les chances de son côté, la famille du disparu a fait appel à un détective privé, Jean-Claude Pennino, qui a recoupé différents témoignages, repéré les lieux de la disparition.
En juillet 2019, la chambre d'instruction de la Cour d'Appel de Saint-Denis a décidé que les deux compagnons de randonnée restaient mis en examen pour non assistance à personne en danger. Ils seront donc jugés par un tribunal correctionnel.
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Les dernières recherches officielles pour tenter de retrouver le randonneur ont été menées en juin 2021, alors que le sentier reliant le Maïdo à la Brèche était fermé depuis l'incendie de novembre 2020, pour rénovation. Des recherches hélas infructueuses.
Depuis, de nombreux internautes se sont intéressés à cette affaire. Dernièrement, un Youtubeur a longuement analysé une photo envoyée par le militaire, où ce dernier est blessé. Une bosse déforme en effet son front.
L'internaute s'interroge notamment sur la provenance de cette blessure : accident ou agression ? Là est toute la question. La mère du jeune gendarme réclame toujours que ce selfie soit analysé et exploité dans le cadre de l'enquête.
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C'est aussi mon avis
Comme la maman, on peut supposer que ses collègues l'auront éliminé.
Mais visiblement, ils auront été moins cuisinés que si ça avaient été des civils. Ils sont toujours gendarmes ?...
Paix à son âme et courage à la maman.
Plein de tendresse à sa maman et ses proches ☀️
Depuis quand on laisse un blessé seul
Les gendarmes pouvaient demander à passer un appel aux gens qui ont fréquenté le sentier et qui avaient un telephone. Bizarre. Courage à cette famille. Comment faire le deuil.
Pour sa famille et ses proches j'espère qu'un jour on connaitra la vérité. Paix à son âme
Pauvre garçon
Pas un mot sur les déclarations de Thierry Masson que tout les médias et justice snobent dans l'affaire
PENINO : il vaut mieux rire. Connaissance ce mec, effectivement vous avez le meilleur des choix du monde Madame…. Prenez un autre et vous verrez la différence.
très étrange : il fait une chute et il demande à ses compagnons de l'abandonner...!!??