(Actualisé) Une enquête pour escroquerie vise un médecin psychiatre de l'est du département soupçonné d’avoir délivré des arrêts maladie de complaisance contre rémunération. Plusieurs bénéficiaires pourraient également être inquiétés dans cette affaire. Interrogé par Réunion La 1ere Télé, le praticien mis en cause, le docteur Jean-François Reverzy, dément toute fraude. Il est présumé innocent. Le dossier arrive alors que la santé mentale reste un défi majeur à La Réunion, avec des hospitalisations psychiatriques plus fréquentes et en hausse, notamment sous contrainte (Photo Sly/www.imazpress.com)
Cette enquête pour escroquerie est en cours depuis plusieurs mois. Elle a été ouverte par le parquet de Saint-Denis. Selon nos informations, le médecin de l'Est du département mis en cause est soupçonné d’avoir rédigé des arrêts maladie psychiatrique de complaisance contre rémunération, se faisant verser plusieurs dizaines d’euros en retour du sésame pour rester chez soi.
Toujours selon nos sources, plusieurs personnes auraient exploité ce filon pour obtenir de faux arrêts, ce qui constituerait une double fraude : à l’encontre de leur employeur et de la Caisse générale de sécurité sociale (CGSS). Ces bénéficiaires pourraient, eux aussi, être poursuivis également pour escroquerie.
- "C'est ma secrétaire, je suis traumatisé" affirme le psychiatre -
Interrogé par nos confrères de Réunion la 1ère, le docteur Jen-François Reverzy, âgé de 81 ans, dément toute fraude et accuse sa secrétaire : "je suis traumatisée car elle travaille depuis longtemps pour moi. C'est une mère de famille. Elle signait les actes et demandait un dépassement d'honoraires. Je ne pense pas que ça représente une somme énorme".
La secrétaire "indélicate" sera licenciée selon le médeicn qui dit osciller entre la compassion et la colère. "Mes patients seront reçus gratuitement le samedi matin pour les aider en compensation" indique le praticien. Regardez
- Des investigations actives contre les faux arrêts maladie -
Le dossier est confié à la section de recherches de la gendarmerie. Plusieurs auditions ont déjà eu lieu et au moins une garde à vue a été effectuée, celle de la secrétaire mise en cause directement par le psychiatre selon toute logique, il y a quelques semaines déjà. Les investigations, qualifiées de "très actives" par une source proche du dossier, se poursuivent actuellement.
Alors que la santé mentale et la psychiatrie constituent un enjeu sanitaire majeur à La Réunion, certains en détourneraient les dispositifs à des fins d’enrichissement personnel ? C'est ce que l'issue de cette enquête sensible pourrait démontrer .
- À La Réunion, 4.800 patients pris en charge en psychiatrie en 2023 -
La santé mentale à La Réunion est un enjeu majeur. Selon le tableau de bord santé mentale 2025 publié par l’Observatoire régional de la santé, près de 4.800 patients ont été pris en charge en psychiatrie en 2023, soit davantage que dans l'Hexagone. Parmi eux, 1 296 ont été hospitalisés sans consentement, un chiffre en hausse de 13 % depuis 2019. Ces soins sous contrainte représentent désormais 6 % des prises en charge psychiatriques à La Réunion, contre 5 % dans l’Hexagone.
Les troubles de l’humeur (dépressions, troubles bipolaires) et les troubles schizophréniques et délirants sont les principales pathologies traitées. L’indice comparatif de mortalité liée aux troubles mentaux atteint 131, soit 31 % de plus qu’en France hexagonale. Une surmortalité qui illustre la fragilité du contexte réunionnais en matière de santé psychique.
is/www.imazpress.com/redac@ipreunion.com
Je voudrais offrir aux commentateurs compulsifs ce chef d'œuvre de la littérature française que nous devons à Beaumarchais. A ceux qui ne cessent de s'abattre sur la bête quelquelle soit, pourvu qu'il y ait du sang. A ceux aussi qui relaient ce venin intemporel qu'est la calomnie.
"La calomnie, monsieur ! vous ne savez guère ce que vous dédaignez ; j’ai vu les plus honnêtes gens près d’en être accablés. Croyez qu’il n’y a pas de plate méchanceté, pas d’horreurs, pas de conte absurde, qu’on ne fasse adopter aux oisifs d’une grande ville en s’y prenant bien : et nous avons ici des gens d’une adresse !… D’abord un bruit léger, rasant le sol comme hirondelle avant l’orage, pianissimo murmure et file, et sème en courant le trait empoisonné. Telle bouche le recueille, et piano, piano, vous le glisse en l’oreille adroitement. Le mal est fait, il germe, il rampe, il chemine, et, rinforzando de bouche en bouche, il va le diable ; puis tout à coup, ne sais comment, vous voyez calomnie se dresser, siffler, s’enfler, grandir à vue d’œil. Elle s’élance, étend son vol, tourbillonne, enveloppe, arrache, entraîne, éclate et tonne, et devient, grâce au Ciel, un cri général, un crescendo public, un chorus universel de haine et de proscription. Qui diable y résisterait ?"
Prenez en garde.
A méditer.....
Cette secrétaire jette l'opprobre sur cet éminent psychiatre, et sur les patients qui ont vraiment eu besoin d'un arrêt maladie.
Pour l'instant il serait judicieux de laisser de côté les accusations qui sont portées contre ce praticien et qui a le droit de s'expliquer et de se défendre.
Ceci dit qu'en est-il de la santé mentale d'un nombre important des habitants de l'île ?
Tout va-t-il pour le mieux dans le meilleur des mondes ? N'y a-t-il aucun problème dans ce domaine à La Réunion ?
Il semble pourtant que, d'après les chiffres officiels, le pourcentage de personnes porteuses de handicaps psychologiques soit ici assez important. A cela s'ajoute le malaise qui affecte de plus en plus de nos concitoyens, de jeunes en particulier, dans une société qui ne fait pas de cadeau et où la violence des salauds, mais aussi du système social actuel s'exerce contre les plus faibles sous toutes ses formes.
Les malades psychologiques ont le droit comme tous les citoyens à être soignés dans les meilleures conditions. Est-ce le cas ? Y a-t-il à La Réunion suffisamment de praticiens en psychiatrie ? Il semble que non.
Par ailleurs, il semble qu'une bonne partie des patients de ce docteur soient des salariés.
Voilà qui devrait mettre la puce à l'oreille de nos décideurs si prompts aujourd'hui à s'en prendre aux victimes plutôt qu'aux harceleurs et qui se recrutent en particulier parmi ceux qui détiennent le pouvoir économique.
Enfin, comme "par hasard", ces accusations d'arrêts maladie abusifs tombent au moment où Macron et Lecornu nous pondent un projet de budget 2026 comportant des économies de plusieurs milliards dans le domaine de la santé et visant plus particulièrement les travailleurs.
Quelle coïncidence !
Rien n'est prouvé , mais on n'hésite pas à donner nom , prénom et âge du médecin .
Il doit etre d accord.
Qui lui, n'hésite pas une seconde à balancer sa secrétaire...
On a pas son nom
Si c'est elle la coupable, pourquoi le reprocher de le faire ??
St André ville qui est restée 40 ans dans le fenoir !
Que les malades bricoleurs remboursent la secu tout est dit
La partie visible de l'iceberg n'intéresse personne
Ceux qui tirent les ficelles méritent des sanctions
Tout le reste c'est du cinéma Rio rue Mal Leclerc
A un moment donné nou té croit té un médecin lo sucré de st andré
Si j’ai bien compris le docteur corrupteur et les sois disant malade paye et en plus ce monsieur est connu
Trop drôle avec le consentement de la cgss
Di kissa i lé, dan kel ville… di le nom ban moune la profiter. Dans l’Est n’a 6 communes, oussa li lé, St André ?
Apprenez a lire
Les employés des sociétés connaissent la combine
Des employeurs doivent être content d’apprendre cela
Put…il faut tous les radiés