Déjà condamné pour conduite sous stupéfiants, Jonathan T., technicien de maintenance d’une trentaine d’années, comparaissait ce mercredi 27 août 2025 devant le tribunal correctionnel pour des faits bien plus graves. Dans la nuit du 24 au 25 août 2025, il a frappé sa compagne à plusieurs reprises, giflé son fils de 7 ans et menacé la mère de famille avec un couteau. Insolent et odieux à la barre, il a nié les faits malgré les preuves. Il a été condamné à 18 mois de prison dont 13 avec sursis probatoire et a été écroué (Photo : rb/www.imazpress.com).
Jonathan T., technicien de maintenance d’une trentaine d’années, n’en est pas à sa première comparution. Déjà condamné en 2021 pour conduite sous stupéfiants, il s’est retrouvé cette fois-ci devant le tribunal correctionnel pour des faits bien plus graves : violences conjugales et violences sur son fils de 7 ans. Les faits se sont déroulés dans la nuit du 24 au 25 août 2025, dans un climat de tensions familiales.
Ce soir-là , le couple est chez la mère de Jonathan T. en présence d’autres proches. Une dispute éclate lorsque l’homme annonce vouloir sortir seul en discothèque. Sa compagne, soupçonnant une tromperie, lui reproche son attitude. La querelle dégénère : il la saisit violemment par la mâchoire et la serre. Leur fils reçoit lui aussi une gifle. Le prévenu part ensuite en boîte de nuit, laissant derrière lui une atmosphère déjà lourde.
 - Une attitude odieuse à la barre -
Vers trois heures du matin, de retour de discothèque, l’homme retrouve sa compagne et lui reproche d’être encore sur place. Plusieurs gifles tombent. À sept heures, une nouvelle dispute éclate. La victime est rouée de coups, son enfant s’interpose. Jonathan T. saisit alors un couteau et le brandit en direction de sa compagne. Le petit garçon, atteint d’un coup de pied, perd une dent. Un certificat médical confirmera la blessure.
À l’audience, le prévenu nie les violences, accusant son fils et ses proches d’avoir été « briefés » pour témoigner contre lui. La dent cassée ? « C’est normal, il est petit, les dents ça bougent », lâche-t-il sans la moindre empathie. Même réaction face aux menaces de mort envoyées par message avec son téléphone : il réfute tout. Insolent, il coupe la parole, contredit, se présente comme la véritable victime.
 - La victime entre peur et contradictions -
Sa compagne, présente avec un masque chirurgical pour cacher ses blessures, assiste en silence à l'audience, les larmes aux yeux. Elle confirme qu’elle porte bien le masque pour dissimuler ses coups. Pourtant, son avocat révèle qu’elle avait écrit une lettre d’amour à son conjoint, évoquant un rapprochement et louant « sa bonté ». Devant le tribunal, elle ne demande aucune réparation financière, à peine un euro symbolique.
Le parquet a requis 18 mois d’emprisonnement dont 9 avec sursis probatoire, assortis d’une obligation de soins, d’un stage de sensibilisation aux violences faites aux femmes et d’une interdiction de contact avec la victime et son fils. La défense a plaidé pour une requalification des faits, affirmant que le coup porté à l’enfant n’était peut-être qu’« involontaire ».
Après délibération, le tribunal a condamné Jonathan T. à 18 mois de prison dont 13 avec sursis probatoire. Il devra se soigner, travailler, suivre un stage de sensibilisation et respecter l’interdiction de contact et de paraître au domicile de sa compagne. Déchu de l'exercice de son autorité parentale, il a été écroué à l’issue de l’audience pour purger sa peine ferme.
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