Ce vendredi 25 juillet 2025, Noémie A., 29 ans, a été condamnée par le tribunal correctionnel de Saint-Denis à deux ans de prison, dont un avec sursis probatoire, pour avoir violemment agressé une jeune femme au Chaudron (Saint-Denis). Elle est maintenue en détention. Les faits se sont produits sur fond de jalousie et d’alcoolisation. (Photo rb/www.imazpress.com)
Poursuivie pour avoir agressé une jeune femme au Chaudron en pleine rue, sur fond de jalousie et d’alcool, Noémie A., 29 ans, a comparu en comparution immédiate ce vendredi 25 juillet 2025 devant le tribunal correctionnel de Saint-Denis.
Les faits remontent au 22 juillet, en début de soirée. La victime attendait le bus au mail du Chaudron après sa journée de travail lorsqu’elle a été prise à partie par une inconnue. D’après ses déclarations, Noémie A. l’aurait insultée sans raison apparente, avant de la gifler, de la faire tomber au sol et de lui briser une bouteille en verre sur la tête. Trois jours d’interruption totale de travail lui seront délivrés, des ecchymoses et hématomes ayant été constatés.
Un témoin de la scène alerte la police vers 21h30. Mais les versions divergent. Selon certains éléments recueillis, les deux femmes auraient en réalité participé à une soirée durant laquelle l’altercation aurait éclaté, là encore sur fond de jalousie et de consommation d’alcool. La victime, réentendue, nie catégoriquement avoir partagé un moment avec son agresseuse et maintient sa version initiale.
- Récidive, alcool, violences en série -
Noémie A. reconnaît les faits. À la barre, elle tente d’expliquer son geste par un accès de colère mêlé à une forte consommation d’alcool : elle avait bu du rhum avec une amie, avant de "péter un câble" en pensant que quelqu’un voulait lui prendre son compagnon. Le matin même, elle s’était disputée avec lui. Elle affirme ne pas connaître la victime.
Déjà condamnée à dix reprises, dont sept fois pour violences, Noémie A. traîne un lourd passé judiciaire. Suivie en addictologie, elle n’en est pas à sa première rechute. "Elle vit dans un monde parallèle au nôtre", lâche le représentant du parquet, qui dénonce une "carrière criminogène". Il requiert trois ans de prison ferme avec mandat de dépôt et une interdiction de port d’arme pendant 15 ans.
- Le tribunal tranche sans concession -
La défense plaide des soins adaptés à son profil et un nouveau suivi sur le long terme. Mais le tribunal se montre intraitable. Noémie A. est condamnée à deux ans de prison, dont un an avec sursis probatoire. Elle est maintenue en détention pour la partie ferme.
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Koméla, ziska bann tantines la ni en grèn…..
Lé grav’, mounwar…….
en 2002, elle avait 6 ans