La pétition contre la loi Duplomb dépasse dimanche de la barre du million de signatures sur le site de l'Assemblée nationale, ravivant les querelles autour de ce texte très contesté qui pourrait être au coeur d'un débat inédit devant le Parlement. A La Réunion, seul le député RN Joseph Rivière a voté en faveur de cette loi.
Lancée par une étudiante le 10 juillet, la pétition a franchi dimanche le million de signatures. "L’opposition s’exprime. Derrière, il y aura un débat qui sera sûrement organisé à l’Assemblée pour redire malheureusement ce que l’on a dit pendant six mois", a relevé dimanche sur franceinfo, le sénateur Les Républicains Laurent Duplomb.
L'auteur de cette loi, qui autorise la réintroduction d'un pesticide interdit en France mais autorisé en Europe, s'inquiète d'"une concurrence déloyale" pour les agriculteurs français si son texte n'est pas mis en oeuvre.
A partir du seuil des 500.000 signatures atteint samedi, et à condition qu'elles soient issues d'au moins 30 départements ou collectivités d'outre-mer, la Conférence des présidents de l'Assemblée nationale peut décider d'organiser un débat en séance publique. Mais la loi ne sera pas réexaminée sur le fond et encore moins éventuellement abrogée.
Aucune pétition n'a jamais été débattue dans l'hémicycle dans l'histoire de la Ve République.
Le texte de l'étudiante de 23 ans, Eléonore Pattery, suscite un engouement inédit, abondamment relayé sur les réseaux sociaux par des personnalités comme Pierre Niney et des députés de gauche. Le rythme des signatures s'est accéléré ce week-end.
- "renoncer à la promulguer" -
Le président et le Premier ministre "doivent entendre la colère populaire contre cette loi passée en force. Ils doivent renoncer à la promulguer", écrit sur X le coordinateur de La France insoumise Manuel Bompard.
Cette pétition ravive les querelles entre opposants et partisans de la loi, qui s'étaient fortement mobilisés pendant son examen.
L'ensemble des partis de gauche ont appelé samedi à la tenue de ce débat inédit. "Face aux lobbies, nous sommes des millions: l'écologie contre-attaque", s'était félicitée sur X la patronne des Ecologistes Marine Tondelier.
A l'inverse, Arnaud Rousseau, le patron de la FNSEA, premier syndicat agricole, très favorable à la loi Duplomb, estime que l'agriculture française "disparaîtra" si on lui impose "des normes supérieures" à celles de ses voisins européens.
A La Réunion, les locaux saint-pierrois de la FDSEA, section départementale de la fédération, ont été tagués par des militants écologistes. Les Verts locaux se sont aussi prononcés contre ce projet de loi, appelant Emmanuel Macron à ne pas la promulguer.
- L’écologie "contre-attaque" -
Cette loi "est une aberration scientifique, éthique, environnementale et sanitaire", écrit dans sa pétition l’étudiante.
Adoptée le 8 juillet au Parlement, elle prévoit notamment la réintroduction à titre dérogatoire et sous conditions de l’acétamipride, pesticide de la famille des néonicotinoïdes, interdit en France mais autorisé en Europe.
Ce produit est notamment réclamé par les producteurs de betteraves ou de noisettes, qui estiment n’avoir aucune alternative contre les ravageurs et subir une concurrence déloyale.
A contrario, les apiculteurs mettent en garde contre « un tueur d’abeilles ». Ses effets sur l’humain sont aussi source de préoccupations, même si les risques restent incertains, faute d’études d’ampleur.
La pétition réclame également "la révision démocratique des conditions dans lesquelles la loi Duplomb a été adoptée".
Au Parlement, elle avait en effet connu un parcours expéditif avec une motion de rejet préalable, déposée par son propre rapporteur Julien Dive (LR) pourtant favorable au texte. Le député l'avait justifié en dénonçant l'"obstruction" de la gauche, qui avait déposé plusieurs milliers d'amendements.
L’absence de réel débat dans l’hémicycle est l’un des arguments avancés par les députés de gauche qui ont déposé un recours le 11 juillet devant le Conseil constitutionnel, espérant sa censure pour vice de procédure, ce qui pourrait empêcher sa promulgation.
- "Perte de temps" -
Opposants et partisans de la loi s’étaient fortement mobilisés en dehors mais aussi à l’intérieur du Palais Bourbon, et ont encore exprimé leurs désaccords samedi.
"Tout recommencer serait une grande perte de temps et une finalité perdante pour le monde agricole", a estimé à l’AFP Quentin Le Guillous, secrétaire général des Jeunes agriculteurs.
"On va de problèmes en problèmes. Quand on n’aura plus d’agriculteurs, il n’y aura plus besoin de faire des pétitions", a commenté Christian Convers, secrétaire général de la Coordination rurale, deuxième syndicat agricole.
Mais, pour la Confédération paysanne, la pétition montre que la loi Duplomb "n’est pas du tout soutenue par la société".
Elle "dit beaucoup du ras-le-bol silencieux d’une majorité de Françaises et Français à l’égard d’une classe politique trumpisée, qui n’a de cesse de sacrifier l’écologie sur l’autel de l’agro-industri" , a renchéri l’association Agir pour l’environnement.
La porte-parole du collectif "Cancer colère", Fleur Breteau, qui avait fait une intervention remarquée à l’Assemblée au moment de l’examen de la loi Duplomb, a salué une "prise de conscience" autant qu’un "revers" pour le gouvernement et sa loi de la "honte".
www.imazpress.com avec l'AFP
Lien pour signer la pétition : https://petitions.assemblee-nationale.fr/initiatives/i-3014
1 000 410 votes à 21 h
https://bonpote.com/le-senateur-duplomb-ment-sur-france-info-le-lobby-des-pesticides-passe-au-crible
contre les jeunes agriculteurs, contre les syndicats majoritaires agricoles, contre la canne, contre les blocages, contre les subventions, contre les oligarches réunionnais, contre les grands céréaliers, contre les politiques, contre votre monde dégueulasse et les poisons que vous dispersez. Pour que les agriculteurs irresponsables disparaissent, qu'ils payent, qu'ils nettoient. Pour qu'on puisse manger sainement une poêlé de patates bio dans une poele tefal chauffée au gaz russe. Ce n'est qu'un début pourvu qu'il reste de l'espoir
Une pétition d'une étudiante mais à quoi servent nos élus? Les parties politiques de gauche voire les verts. Facile maintenant de récupérer le fruit de ce travail, n'est-ce pas M. Defo ?
Voici l'exemple parfait de l'incapacité de l'Europe à régler un grave conflit. entre deux intérêts. Celui des agriculteurs, notamment français qui sont les seuls à pâtir d'une interdiction et l'intérêt des citoyens en matière de santé public. On va interdire à nous agriculteurs l'utilisation d'un pesticide autorisé partout ailleurs. C'est bien pour l'intérêt de la santé mais quid des fruits et légumes traités , à bas coût que l'on nous laisse manger? On voit bien que cette europe,avec ses fonctionnaires incompétents et ses lobbyistes actifs ( 30 000 ) est une gigantesque escroquerie
rn meurtriers et complices des riches ; fn degagez en russie,israel ou usa mais la france ne veut plus de vous!
@hulk faut pas tt melanger c est pas parceque les gens utilisent un produit qu il faut le faire!!! on a vu chloredeconne qui va payer maintenant? et les abeilles? ici c est pour la cane qu on utilise ces produit c est inutile pourquoi continuer a tuer les coraux et chopper les cancers? pour sauver la cane???? ahahah stop les mensonges fn
Ce n'est pas ce que je dis,vous n'avez rien compris. Je m'interroge sur le rôle de l'Europe. Vous refusez l'utilisation de pesticides ce qui est tout à fait remarquable,mais vous allez manger des fruits et légumes qui en sont bourrés. Excusez-moi,mais c'est un peu illogique,non? Et nos agriculteurs crèvent pendant ce temps-là.
https://bonpote.com/le-senateur-duplomb-ment-sur-france-info-le-lobby-des-pesticides-passe-au-crible
#TOUS #ENSEMBLE , ON SE LEVE OU ON CREVE
La fdsea fnsea chiale.
Hey, vos profits ne valent pas nos cancers.
Nettoyez , on retaguera.