Enfant de 12 ans enlevée dans l'Orne : le suspect mis en examen pour enlèvement, séquestration et viol

  • Publié le 28 septembre 2025 à 10:40
  • Actualisé le 28 septembre 2025 à 10:44
Photo fournie par la gendarmerie nationale le 25 septembre 2025, de Charles Foury soupçonné de l'enlèvement d'une mineure de 12 ans

L’homme de 34 ans interpellé jeudi après l’enlèvement dans l’Orne d’une jeune fille de 12 ans, Lucie, a été mis en examen samedi pour enlèvement, séquestration, viol et agression sexuelle aggravés sur mineure de moins de 15 ans, a annoncé le parquet.

L’homme de 34 ans interpellé jeudi après l’enlèvement dans l’Orne d’une jeune fille de 12 ans, Lucie, a été mis en examen samedi pour enlèvement, séquestration, viol et agression sexuelle aggravés sur mineure de moins de 15 ans, a annoncé le parquet.

Le suspect, un ami du père de Lucie, a été placé en détention provisoire à l’issue de sa garde à vue, a précisé le procureur de la République de Caen, Joël Garrigue, dans un message transmis à l’AFP. L’homme avait été interpellé jeudi à Montbert (Loire-Atlantique) quelques heures après le déclenchement d’une alerte enlèvement.

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Le mis en cause déjà condamné pour des faits de violences

Lucie, une jeune fille de 12 ans, avait été enlevée à Dompierrre, dans l’Orne, le 24 septembre 2025, vers 22h30. Charles F. avait été arrêté par les gendarmes jeudi en fin d’après-midi à Montbert (Loire-Atlantique), quelques heures après le déclenchement d’une alerte enlèvement, grâce à un signalement dans une supérette de cette commune.

La jeune fille, avec laquelle il entretenait des «relations» - dont la nature exacte n’a pas été précisée - a été retrouvée saine et sauve à ses côtés. Le mis en cause a déjà été condamné «notamment pour des faits de violences par conjoint et sur mineur de 15 ans et de menace de mort», avait précisé le parquet d’Argentan, qui avait dirigé le début de l’enquête. L’homme bénéficie par ailleurs d’une mesure de tutelle.

Il avait été initialement placé en garde à vue pour arrestation, enlèvement, séquestration ou détention arbitraire, avait annoncé jeudi le procureur de la République d’Argentan, Christophe Bogliolo. Lors de la prolongation de sa garde à vue vendredi, le parquet avait indiqué qu’il était également poursuivi pour viol sur un mineur de moins de 15 ans, sollicitation d’un mineur pour diffuser son image à caractère pornographique, corruption de mineur, conduite sans permis et usurpation de plaque d’immatriculation. Le parquet d’Argentan s’est dessaisi de l’affaire au profit du celui de Caen.

Le dispositif alerte enlèvement avait été déclenché jeudi vers 15 heures après la disparition la veille de la mineure, signalée par sa mère et son beau-père. Les enquêteurs avaient mobilisé jeudi après-midi un important dispositif de recherches, avec notamment 120 gendarmes des Pays de la Loire, un hélicoptère et un drone, dans le cadre d’un «plan Epervier », selon la gendarmerie. Adopté en France en février 2006, «alerte-enlèvement» est un dispositif d’alerte massive et immédiate déployé pour aider à la recherche d’un enfant présumé enlevé. Il est largement inspiré du plan «Amber Alert», créé au Texas en 1996, après l’enlèvement et l’assassinat de la petite Amber Hagerman. Il a été déclenché en France à plus d’une trentaine de reprises depuis sa création.

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