"C'était le moment de sortir de ma zone de confort", a expliqué à l'AFP la défenseuse Olga Carmona, ex-capitaine du Real Madrid et championne du monde avec l'Espagne, pour expliquer son choix de rejoindre le PSG, dont elle est la recrue phare de l'été.
Question: Comment se passe vos premiers pas Ă Paris ?
Réponse: "Je viens tout juste d'arriver, je vais me chercher un appartement. Je suis trÚs enthousiaste et trÚs motivée par ce nouveau défi, à l'idée d'arriver dans ce grand club. Je suis heureuse parce que je pense que nous pouvons faire de grandes choses, je viens pour gagner."
Q: Pourquoi avez-vous signé au Paris Saint-Germain ?
R: "Paris est une ville que j'ai toujours aimĂ©e. J'ai dĂ©jĂ jouĂ© ici et j'ai trouvĂ© qu'il faisait trĂšs froid (rires), mais ce club m'a toujours attirĂ©e. C'Ă©tait une des possibilitĂ©s de transfert que j'avais, mais depuis le dĂ©but, ils m'ont toujours manifestĂ© de l'intĂ©rĂȘt et de l'affection, je pense que c'est trĂšs important pour une footballeuse de sentir qu'ils me voulaient vraiment, dĂšs les premiers contacts, et finalement j'ai choisi de venir ici."
Q: Pourquoi partir du Real Madrid oĂč vous Ă©tiez la capitaine ?
R: "Au final, j'ai passé cinq saisons au Real Madrid. J'ai vécu de trÚs bons moments, tout le monde sait que je suis trÚs reconnaissante pour tout ce que le Madrid m'a donné. Je suis arrivée petite fille et je repars en étant devenue une femme. Je suis heureuse de tout ce que j'ai vécu là -bas, mais personnellement, je pensais que c'était le moment de sortir de ma zone de confort, de continuer à évoluer en tant que joueuse et en tant que personne. J'ai osé relever ce défi et j'en suis trÚs contente."
Q: Est-ce aussi une expérience personnelle au-delà du football ?
R: "Oui, bien sûr. Du moment que j'avais décidé de quitter Madrid, je voulais partir pour connaßtre une autre culture, un autre pays et une autre langue. Dans le cas présent, je dois apprendre le français, mais j'ai déjà eu l'occasion de l'étudier un peu au collÚge. Je vais tout faire pour m'adapter le plus vite possible et pour pouvoir apporter beaucoup à l'équipe."
Q: Ne redoutez-vous pas d'arriver dans un club réguliÚrement devancé par Lyon comme le Real l'était par le FC Barcelone dans la Liga féminine ?
R: "Bien sûr, L'OL Lyonnes est l'une des meilleures équipes d'Europe. Mais c'est justement là le défi, il y a un beau projet, une belle équipe pour pouvoir rivaliser avec Lyon et essayer de remporter tous les titres que nous pouvons gagner."
Q: Pouvez-vous nous décrire vos tatouages ?
R: "J'en ai beaucoup (rires), mais celui-ci (elle montre son poignet gauche) est celui que je partage avec ma mĂšre. Si je me souviens bien c'est le premier que j'ai fait. Il reprĂ©sente une femme et sa petite fille enlacĂ©es et se prolonge par le signe infini. C'est un peu le symbole de la relation que j'ai avec ma mĂšre, elle a fait beaucoup de sacrifices pour nous tous, mes deux frĂšres et moi. Nous lui en sommes trĂšs reconnaissants. Je n'aurais pas pu ĂȘtre ici sans elle. Cet autre tatouage est une phrase en anglais: +No one is you and that is your power+, personne n'est comme toi et c'est ton pouvoir. Je me considĂšre comme une joueuse avec beaucoup de personnalitĂ©. C'est une phrase Ă laquelle je m'identifie beaucoup."
Q: Il vous faudrait une phrase en français...
R: "Quand je gagnerai mon premier titre en France (rires)!".
AFP

