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Gauche : après l'appel à l'union de Tondelier, la réponse de Mélenchon

  • Publié le 22 août 2025 à 06:21
  • Actualisé le 22 août 2025 à 06:59
Jean-Luc Mélenchon le 27 mai 2025, à Paris

La rentrée politique se poursuit vendredi avec une prise de parole attendue de Jean-Luc Mélenchon aux universités d'été de La France insoumise, au lendemain d'un meeting unitaire des Ecologistes qui a rassemblé des représentants de toutes les nuances de gauche.

A Chateauneuf-sur-Isère, près de Valence dans la Drôme, la motion de censure contre François Bayrou souhaitée par LFI et le mouvement de blocage du 10 septembre sont dans tous les esprits.

Mais les municipales de 2026 et la présidentielle de 2027 - pour laquelle le leader insoumis Jean-Luc Mélenchon semble être déjà prêt - ne sont pas loin également.

"Si Monsieur Bayrou est censuré, je pense que la question qui sera immédiatement posée, c'est la question du départ du président de la République lui-même", a estimé jeudi le coordinateur du mouvement Manuel Bompard sur BFMTV.

Pour sa première prise de parole des "Amfis", surnom des universités d'été du Parti, jeudi, le triple candidat à la présidentielle a donné une conférence théorique sur l'organisation politique des villes. Mais sans entrer dans le concret de la stratégie insoumise pour les municipales, qui se tiendront dans plus de six mois.

Quelques heures après, à Strasbourg aux universités d'été des Ecologistes, la patronne du parti Marine Tondelier a, une nouvelle fois, lancé un appel à l'union à gauche pour 2027, son cheval de bataille.

"Arrêtons avec les attaques personnelles et les guerres picrocholines, et la commedia dell'arte, et les +gnagnagna, si tu me mets un dissident là, je t'en mets un là (...) On n'a pas le temps", a-t-elle martelé.

A gauche, le Parti socialiste d'Olivier Faure, les Ecologistes et les anciens Insoumis (Clémentine Autain, François Ruffin) sont des fervents défenseurs de l'union face à la menace de l'extrême droite, comme l'a su bon an mal an le faire le Nouveau Front populaire en 2024.

Mais les deux présidentiables que sont Raphaël Glucksmann et Jean-Luc Mélenchon s'y refusent, mettant en avance les diverges programmatiques à gauche.

Le second s'est déjà dit favorable à l'union, mais derrière LFI et autour de son programme de rupture.
Présente à Strasbourg jeudi, la députée insoumise Alfa Dufour a fait état de "divergences stratégiques" entre LFI et les autres partis du NFP.

"Tu as justement dit +combien de jours, combien d'heures, combien de minutes, combien de temps avant la menace?+ Moi, j'ai l'impression qu'on a déjà changé d'heure, qu'on est déjà dans une ère autoritaire", a-t-elle lancé à Marine Tondelier.

- A chaque parti sa rentrée -

Les universités d'été de LFI seront également rythmées par un débat samedi sur la commission d'enquête "Betharram" sur les violences en milieu scolaire, auquel le député insoumis Paul Vannier a invité la députée macroniste Violette Spillebout.

Les deux étaient co-rapporteurs de cette commission d'enquête.

Le grand raout de rentrée du mouvement de gauche radicale se clôturera dimanche matin par un meeting de la cheffe des députés LFI Mathilde Panot et du coordinateur du mouvement Manuel Bompard.

La France insoumise a refusé l'accès à ses universités d'été au journaliste du Monde, Olivier Pérou, co-auteur du livre enquête sur LFI "La Meute".

De son côté, le PCF organise ce week-end ses universités d'été avec un discours de Fabien Roussel attendu samedi.

La semaine prochaine ce seront les socialistes qui feront leur rentrée à Blois et les "unitaires" (ex-LFI), autour des députés François Ruffin et Clémentine Autain, à Châteaudun (Eure-et-Loir).

AFP

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6 Commentaires
Tipiman
Tipiman
1 mois

...et toujours ce choix de la photo la moins avantageuse, vous comme bien d'autres médias essayez de manière très basse et somme toute très puérile (car ça ne fonctionne plus trop, on vous voit) de salir l'image de Jean-Luc Mélenchon avec ce cliché et dans l'article lui-même, un florilège de parti pris qui porte un nom : propagande médiatique anti-opposition du 1er mouvement de gauche, ne vous en déplaise. La presse aux ordres n'est absolument plus crédible par son manque de déontologie flagrante.

Man974
Man974
1 mois

1) Les "fervents défenseurs de l'union", Tondelier en tête, ont refusé plusieurs fois de s'allier avec LFI. Et ils l'ont dit clairement :
Fabien Roussel (PCF) : "Pas d’alliance à la Présidentielle 2022."
Marine Tondelier (EELV) : "Pas de liste commune aux Européennes 2024."
Olivier Faure (PS) : "Pas d’alliance avec LFI aux Municipales 2026."
François Ruffin et Clémentine Autain : "Nous ne siègerons pas dans le groupe LFI, si nous sommes élus aux Législatives 2024."
Par contre, ils ont été bien contents que LFI, Mélenchon en tête, leur propose de s'allier pour les Législatives 2022 (NUPES) et les Législatives 2024 (NFP).

2) Pour les Municipales 2026, LFI a proposé de s'allier autour d'UN (pas de "son") programme de rupture. Pour éviter que le PS, ou d'autres, ne censure pas (encore) le gouvernement de Macron.

3) "Le grand raout de rentrée du mouvement de gauche radicale", c'est simplement les universités d'été (appelées "les AMFIS") du 1er mouvement de gauche en France.
Et on sait qu'Imaz Press ne l'aime pas...

Imaz Press Réunion
Imaz Press Réunion
1 mois

Nous ne sommes pas là pour "aimer" des politiciens, vous devriez essayer aussi, la starification des élus et des partis n'a jamais rien apporté de bon. La preuve avec vos commentaires pleins de rage quand quelqu'un *ose* critiquer votre dirigeant. PS : vous commentez sur de l'AFP, pas un de nos articles, essayez au moins d'être cohérent dans vos envolées lyriques. Bonne nuit.

LOD
LOD
1 mois

Le P$ est un parti de droite (complexée) en sous-marin à gauche ; c'est connu depuis 1983 et c'est François Hollande en personne qui l'expliquait à l'époque : les faits depuis ne l'ont jamais dédit, "parce que c'est leur projet", en finir avec la gauche et les Services Publics... afin d'américaniser la France et en faire le paillasson pour l'Europe) -- "François Hollande est Caton" audio INA http://www.ina.fr/audio/PHD98004773
Quant à EELV, idem, dès la création aussi les apparatchiks étaient issus de la droite.

Serge
Serge
1 mois

Il est bien d'indiquer la référence de la page INA : voilà ce qui y est écrit sous l'audio :

CATON, pseudonyme de l'auteur du livre "De la reconquête", est interviewé : pourquoi l'utilisation d'un pseudonyme. Les conditions d'un retour de la droite au pouvoir. Dénonce la tendance de la droite à dramatiser la situation. Le véritable auteur de ce livre est André BERCOFF ; celui-ci ne pouvant pas répondre aux interviews, sa voix étant connue des journalistes, a demandé à François HOLLANDE de jouer le rôle de CATON.

François Hollande lit le texte, il n'est pas Caton !

HULK
HULK
1 mois

Elle a l'air maligne la TONDELIER. Élue secrétaire générale d'EELV par une poignée de "militants",elle croit pouvoir imposer quelque chose à MÉLENCHON. Non,mais elle rêve, la pauvre petite. Il n'en a rien à faire de sa position. Il n'a jamais été au 2ème tour mais il en rêve. Quant à GLUCKSMANN n'en parlons pas. Son bon score aux européennes lui a fait pousser des ailes. Ah la NUPES de rêve.