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Israël reste en état d'alerte après l'attaque sans précédent de l'Iran

  • Publié le 14 avril 2024 à 11:54
  • Actualisé le 14 avril 2024 à 15:30

L'Iran a lancé ce samedi plus de 200 drones et missiles contre Israël en réponse à une frappe contre son consulat à Damas, la première attaque directe jamais menée par la République islamique contre le territoire israélien

  • La vie reprend son cours en Israël

    À Jérusalem, le quotidien a repris lentement dimanche, premier jour de la semaine. Quelques commerces sont fermés dans les rues du centre ville mais la gare centrale ferroviaire et routière et le principal marché de la ville affichent leur effervescence habituelle.

    Yishai Levi, un habitant de la ville, affiche sa confiance dans ce bouclier : "Israël a prouvé une fois de plus sa supériorité technologique et mentale, et a géré la situation de manière impressionnante", assure à l'AFP cet homme de 67 ans.

    "Nous sommes très, très heureux de l'alliance qui nous a aidé", confie Ayala Salant, une femme de 48 ans, à Jérusalem. Mais elle ne cache pas trouver la situation "vraiment effrayante". "Nous espérons que cette escalade cessera bientôt", confie-t-elle.

  • Une réunion des ministres des Affaires étrangères des différents états de l'Union Européenne organisée mardi prochain

    Le chef de la politique étrangère de l'UE, Josep Borrell a annoncé convoquer mardi une réunion des ministres des Affaires étrangères après les attaques contre Israël. "Notre objectif est de contribuer à la désescalade et à la sécurité de la région", a tweeté Josep Borrell sur X. 

     

  • L'attaque de l'Iran a "lamentablement échoué" estime le porte-parole du Premier ministre israélien

    "L'Iran a tiré sur Israël 221 missiles de croisière et une bombe. Tous s’y sont opposés. L’attaque iranienne a lamentablement échoué", a écrit sur X le porte-parole du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, Ofir Gendelman.

     

  • L'Iran reste en état d'alerte

    Cette première attaque directe jamais menée par la République islamique contre le territoire israélien a été "déjouée" a annoncé le porte-parole de l'armée israélienne Daniel Hagari. "La campagne n'est pas encore terminée, nous devons rester en état d'alerte", a-t-il ajouté.

    Dans la foulée, le chef des forces armées iraniennes a salué une attaque qui "a atteint tous ses objectifs". 

  • Le pape François a réagit lui aussi à l'attaque iranienne 

    "Je lance un appel pressant pour que cesse toute action pouvant alimenter une spirale de violence risquant d'entraîner le Moyen-Orient dans un conflit encore plus grand", a déclaré le pape François à l'issue de sa prière dominicale en public place Saint-Pierre.

     Le pape a également appelé à un cessez-le-feu à Gaza et à la libération des otages israéliens détenus par le Hamas.

  • Le ministère des Affaires étrangères recommande aux Français résidents en Iran de quitter temporairement le pays

    Le ministère des Affaires étrangères annonce dans un communiqué "qu'en raison du nouveau palier franchi dans la nuit par l’Iran et du risque d’escalade militaire, l’ambassade de France recommande aux Français résidents en Iran qui en ont la possibilité en fonction de la reprise du trafic aérien international, de quitter temporairement le pays".

    Il est rappellé par ailleurs "de s’abstenir impérativement de se rendre en Iran, au Liban, en Israël et dans les Territoires palestiniens". 

  • Le président iranien menace Israël

    Le président iranien, Ebrahim Raïssi a annoncé dans un communiqué "que la réaction de son pays serait plus forte en cas de comportement imprudent d'Israël", après l'attaque iranienne menée cette nuit. "La punition de l'agresseur s'est réalisée", s'est félicité Ebrahim Raïssi 

  • Le Hamas réagit à l'attaque

    Dans un communiqué : "nous considérons l'opération militaire menée par la République islamique d'Iran comme un droit naturel et une réponse méritée au crime visant le consulat iranien à Damas et à l'assassinat de plusieurs dirigeants des Gardiens de la révolution", a déclaré le Hamas.

     

  • Emmanuel Macron condamne l'attaque

    Sur X (ancien Twitter), le président de la République réagit à l'attaque : " je condamne avec la plus grande fermeté l'attaque sans précédent lancée par l'Iran contre Israël, qui menace de déstabiliser la région" et exprime sa "solidarité avec le peuple israélien et l'attachement de la France à la sécurité d'Israël, de nos partenaires et à la stabilité régionale". 

  • La France a aidé Israël à se défendre cette nuit

    L'armée israélienne annonce avoir travaillé en étroite collaboration avec la France pour se défendre face à l'attaque iranienne de cette nuit, mais aussi avec les États-Unis et le Royaume-Uni. "Israël travaille en étroite collaboration avec ces trois pays alliés", a indiqué le porte-parole de Tsahal, Daniel Hagari.

    "Ils ont agi ce soir. La France dispose d’une très bonne technologie, d’avions, de radars et je sais qu’ils ont contribué à patrouiller l’espace aérien", a-t-il rajouté.

  • Une enfant blessée

    Outre plusieurs blessés légers, "une jeune fille de 7 ans originaire d'une communauté bédouine dans le sud d’Israël a été placée en soins intensifs", a indiqué le porte-parole de l'armée israélienne Daniel Hagari.

  • La population doit être prête à se mettre à l'abri en cas d'alerte

    "Je vous rappelle que, quelque soit l'endroit d'où la menace est lancée, lorsque l'alarme retentit, vous devez entrer dans un abri et y attendre au moins dix minutes", a déclaré le contre-amiral Daniel Hagari, porte-parole de l'armée.

    Michael Uzan, un dentiste de 52 ans, s'est rendu avec d'autres membres de sa famille chez son beau-père qui vit seul.

    "C'est pour qu'on soit tous ensemble, afin que, quand ça va sonner, on soit tous réunis ensemble, avec les petits-enfants, pour qu'ils ne soient pas trop effrayés", a-t-il expliqué.

    Sa famille a suivi les instructions des autorités et acheté de la nourriture pour être prête à se rendre dans l'abri de la résidence, et y rester si cela était nécessaire.

    Dans le nord d'Israël, souvent en première ligne lors d'attaques de roquettes des zones frontalières, des habitants se sont aussi préparés à devoir être confinés pendant plusieurs heures.

    "J'ai acheté 30 bouteilles d'eau, c'était presque les dernières, il n'y avait pas de lait dans le magasin", raconte à l'AFP Summer Khalil, 52 ans, qui vit dans le village de Majd al-Kroum, en Galilée.

    "J'ai vraiment peur de la guerre, c'est grave ce qui se passe," poursuit-elle "si j'entends les sirènes, je ne sais pas quoi faire, nous sommes juste à côté de la frontière libanaise".

    L'article est à lire ici

  • Espace aérien israélien rouvert

    L'espace aérien israélien est rouvert depuis heure locale (4h30 GMT), selon l'autorité aéroportuaire, de même que la Jordanie et le Liban, pays voisins d'Israël, ainsi que l'Irak, frontalier de l'Iran.

     

  • Le G7 va se réunir

    Le président américain, Joe Biden annonce dans un communiqué qu'il va convoquer ce dimanche 14 avril ses homologues du G7 (Allemagne, Canada, États-Unis, France, Italie, Japon et Royaume-Uni), afin de coordonner une "réponse diplomatique unie" à l'attaque "éhontée" de l'Iran.

  • "Un échec" selon Israël

    L'attaque iranienne sur Israël a été "déjouée", affirme l'armée israélienne, selon qui "99% des tirs" ont été interceptés.

    L'état hébreu qualifie l'attaque "d'échec".

  • Ce que l'on sait à 8h de l'attaque de l'Iran contre Israël

    L’Iran a lancé plus de 300 drones et missiles contre Israël, dans la nuit de samedi à dimanche, en réponse à une frappe contre son consulat à Damas début avril, qu’il attribue à l’Etat hébreu. C’est la première fois dans l'histoire qu'une attaque directe est menée par les Iraniens contre le territoire israélien.

    • Le Hezbollah libanais a tiré des roquettes sur le Golan occupé par Israël, les rebelles yéménites houthistes ont lançé des drones en direction du territoire israélien.

    • La mission iranienne à l’ONU a confirmé, dans un message posté sur X, que l’opération, baptisée "Promesse honnête", "répondait à l’agression du régime sioniste contre nos locaux diplomatiques à Damas"

    • L’armée israélienne affirmé avoir intercepté une "vaste majorité". La même source affirme que des "missiles iraniens sont tombés en territoire israélien, provoquant des dégâts mineurs sur une base militaire mais sans faire de victimes". De son côté, l’agence officielle iranienne IRNA a fait état de "sérieux dégâts dans la plus importante base aérienne du Néguev".

    • Joe Biden, a déclaré que les forces américaines ont contribué à abattre "presque tous" les drones et missiles tirés par l’Iran. Il a réaffirmé son soutien "inébranlable" à Issraël.

    • La France a condamné "avec la plus grande fermeté" l’attaque iranienne envers Israël. "En décidant d’une telle action sans précédent, l’Iran franchit un nouveau palier dans ses actions de déstabilisation et prend le risque d’une escalade militaire", a décalré Stéphane Séjourné, le ministre des affaires étrangères.

    • A la demande d’Israël, une réunion d’urgence du Conseil de sécurité est prévue dimanche, après que le chef de l’ONU, Antonio Guterres, a condamné "une grave escalade". "J'appelle à la cessation immédiate de ces hostilités. Ni la région ni le monde ne peuvent se permettre une nouvelle guerre" a -t-il ajouté.



     

  • Attaque dans un contexte de destruction massive de Gaza et d'ultra violence dans les territoires occupés

    L'attaque de l'Iran intervient dans un contexte d'ultra violence et de destruction exaceré depuis le 7 octobre 2023 à la suite de l'attaque sans précédent du Hamas en Israël.

    Cette attaque a fait 1.170 morts, pour l'essentiel des civils, selon un bilan établi par l'AFP à partir des chiffres officiels. Plus de 250 personnes ont été enlevées et 129 restent détenues à Gaza dont 34 sont mortes, d'après des responsables israéliens.

    En représailles, Israël a juré de détruire le Hamas et a lancé des bombardements intenses sur le territoire palestinien avant d'y conduire une offensive terrestre.

    Après six mois de guerre, 33.482 personnes, la plupart des civils, ont été tuées dans la bande de Gaza selon les autorités de santé du Hamas qui font aussi état de 76.049 blessés.

    Plus de 13.800 enfants et au moins 8.850 femmes, seraient décédés. Près de 75.750 personnes auraient été blessées, dont 12.300 enfants.

    Photo AFP

    Dans la bande de Gaza, il n’y a quasiment plus que des ruines. 300 écoles, collèges, lycées et universités sont inutilisables, soit 92% des écoles de l’enclave palestinienne qui sont hors-service, selon l’Unicef.

    Outre le bilan humain et les destructions, la guerre a provoqué une catastrophe humanitaire dans le territoire où 2,4 millions de Palestiniens sont menacés de famine, selon l'ONU. Strictement contrôlées par Israël, les aides acheminées par voie terrestre via l'Egypte arrivent au compte-gouttes.

    L'ultra violence régne aussi sur les territoires occupés en Cisjordanie. Derniers faits en date :  la découverte samedi du corps d'un jeune berger israélien a déclenché une flambée de violences contre les Palestiniens.

    Les attaques visant des villages palestiniens au nord de Ramallah depuis la disparition de l'adolescent vendredi se sont aggravées et étendues samedi après l'annonce de sa mort à la mi-journée.

    Une demi-douzaine de villages étaient assiégés par l'armée et attaqués par des centaines de colons, faisant plusieurs blessés, dont un touché à la tête par un tir, selon les autorités et les médias palestiniens.

    "Des dizaines de colons attaquent le village et brûlent tout ce qui leur tombe sous la main", a déclaré à l'AFP le maire d'al-Mughayyir, Amir Abou Alia.

    Des panaches de fumée provenant de maisons, de champs, de bâtiments et d'engins agricoles incendiés s'élevaient au-dessus des collines et des vallons, ont constaté des correspondants de l'AFP.

    Lire aussi : Le meurtre d'un adolescent israélien en Cisjordanie déclenche une poussée de violences

     

  • Réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU

    A la demande d’Israël, le Conseil de sécurité de l’ONU se réunira en urgence dimanche.

    "Nous prévoyons d’organiser la réunion demain (dimanche - ndlr)à 16 heures" (minuit, heure de La Réunion), a indiqué un porte-parole de la mission diplomatique maltaise qui assure la présidence du Conseil en avril.

    Dans une lettre adressée au Conseil, l’ambassadeur israélien à l’ONU, Gilad Erdan, réclame une réunion "immédiatement pour condamner sans équivoque l’Iran pour cette grave violation" et demande au Conseil "d’agir pour désigner comme organisation terroriste" les Gardiens de la révolution, l’armée idéologique de l’Iran.

    "Il est temps que le Conseil de sécurité prenne des mesures concrètes contre la menace iranienne", a-t-il ajouté, en disant son "indignation" face à une attaque d’ampleur "sans précédent" qui représente "une escalade grave et dangereuse".

  • La France "condamne" l'attaque contre Israël

    Dans un message publié dimanche sur X (anciennement twitter), le ministre des Affaires étrangères, Stéphane Séjourné, déclare : "La France condamne avec la plus grande fermeté l’attaque déclenchée par l’Iran contre Israël".

     

    Le ministère des Affaires étrangères avait recommandé vendredi aux Français de"s'abstenir impérativement de se rendre dans les jours qui viennent en Iran, au Liban, en Israël et dans les territoires palestiniens".

  • L’ONU appelle à la "cessation immédiate des hostilités"

    Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, déclare "fermement condamner la grave escalade" représenté par l’attaque de l’Iran contre Israël. Il demande "une cessation immédiate de ces hostilités"

    "Je suis profondément alarmé par le danger très réel d’une escalade dévastatrice à l’échelle de la région", a encore déclaré le secrétaire général dans un communiqué, en ajoutant "exhorter toutes les parties à faire preuve de la plus grande retenue afin d’éviter toute action qui pourrait conduire à des confrontations militaires majeures sur plusieurs fronts au Moyen-Orient"

     

  • "Légitime défense" selon les Gardiens de la révolution

    Dans un communiqué, le corps des Gardiens de la révolution, l’armée idéologique de la République islamique, a de nouveau mis en garde Israël et les Etats-Unis contre toute attaque sur le sol iranien.

    "Toute menace émanant du gouvernement terroriste américain et du régime sioniste (…) entraînera une réponse réciproque et proportionnée de la part de la République islamique d’Iran", avertit, dans un communiqué publié très tôt dimanche, le corps des Gardiens de la révolution, l’armée idéologique de la République islamique.

    Le ministère des affaires étrangères a Téhéran a aussi affirmé que l’attaque iranienne en cours était "un acte de légitime défense" après la frappe contre le consulat iranien à Damas le 1er avril.

    Téhéran "n’hésitera pas à prendre des mesures défensives pour protéger ses intérêts contre toute action militaire agressive et tout recours illégal à la force", prévient le ministère iranien des affaires étrangères

  • Plusieurs espaces aériens fermés dans la zone

    La Jordanie et le Liban, voisins d'Israël, ont annoncé la fermeture de leur espace aérien, de même que l'Irak, frontalier de l'Iran. L'espace aérien Israélien est aussi fermé

    Egalement voisine d'Israël, l'Egypte a annoncé la mise en état d'alerte maximal de ses défenses aériennes.

     

  • Scènes de liesse en Iran

    Des milliers de personnes se sont rassemblées, samedi soir, sur la place Palestine dans le centre de Téhéran, pour saluer le lancement de l’opération. 

    La foule brandissaient des drapeaux iraniens et palestiens en lançant des slogans hostiles à Israël et aux Etats-Unis, a constaté un journaliste de l’Agence France-Presse. Des rassemblements sont en cours dans d’autres villes iraniennes.



     

     

  • Benjamin Netanyahu a réuni son état-major

    Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, dont l'armée est engagée dans une guerre à Gaza, a réuni dans la nuit son état-major et ses proches collaborateurs dans une pièce bunkérisée en un lieu tenu secret, selon une photo diffusée par ses services

  • "L'affaire peut être considérée comme close" indique l'Iran

    Cette attaque est une réponse à la frappe le 1er avril qui a détruit le consulat iranien à Damas et coûté la vie à deux hauts gradés des Gardiens, déclare l'Iran.

    "Il s’agit d’un conflit entre l’Iran et le régime voyou israélien, dont les Etats-Unis DOIVENT RESTER À L’ECART!", a déclaré la mission iranienne à l'ONU dans un message posté sur X.

    "L'affaire peut être considérée comme close. Toutefois, si le régime israélien commettait une nouvelle erreur, la réponse de l’Iran serait considérablement plus sévère", a-t-elle mis en garde.

     

     

     

  • L'attaque a commencé vers minuit

    Les premiers drones et missiles ont été lancés par l'Irak vers Israël vers 0h (heure de La Réunion) ce dimanche. L'annonce a été faite par le porte-parole de l’armée israélienne Daniel Hagari, dans une allocution télévisée,

    "Nous surveillons la menace dans l’espace aérien. C’est une menace qui prendra plusieurs heures pour atteindre le territoire de l’Etat d’Israël", a-t-il déclaré.

    "Nous travaillons en étroite collaboration avec les États-Unis et nos partenaires dans la région afin d’agir contre les lancements (de drones) et de les intercepter", a-t-il encore dit.

     

  • Bonjour La Réunion

    L'Iran a lancé une attaque de drones et de missiles contre Israël en réponse à une frappe contre son consulat à Damas.

    Nous ouvrons ce direct pour suivre l'évolution de la situation. Restez avec nous

À propos

L'attaque sans précédent rones et missiles contre Israël vient est en réponse à la frappe du 1er avril dernier qui a détruit le consulat iranien à Damas et coûté la vie à deux hauts gradés des Gardiens, a indiqué l'Iran.

Les Iraniens ont accusé Israël de cette frappe, mais ce dernier n'a ni confirmé ni démenti.

Simultanément à l'attaque de drones, les alliés de l'Iran, le Hezbollah libanais et les rebelles yéménites houthis ont mené des attaques anti-israéliennes, le premier en tirant des roquettes sur le Golan occupé par Israël, et les seconds en lançant des drones en direction du territoire israélien.

Affirmant vers 03H20 locales (4h20 à La Réunion) dimanche que l'attaque iranienne était toujours en cours, l'armée israélienne a indiqué que l'Iran avait "lancé un essaim de 200 drones tueurs, des missiles balistiques et des missiles de croisière", dont "la grande majorité" a été interceptée.

"Des missiles iraniens sont tombés en territoire israélien, provoquant des dégâts mineurs sur une base militaire mais sans faire de victimes", a déclaré le porte-parole de l'armée, Daniel Hagari.

L'agence officielle iranienne Irna a elle fait état de "sérieux dégâts dans la plus importante base aérienne du Néguev (sud)".

Alors que l'Iran a demandé à Washington de "rester à l'écart" du conflit, les forces américaines présentes dans la région ont abattu des drones iraniens ciblant Israël, a indiqué un responsable américain.

Plusieurs détonations ont été entendues dans le ciel à Jérusalem, où les sirènes d'alerte ont retenti, selon des journalistes de l'AFP. Les sirènes ont également été activées dans la région du Néguev et dans le nord du pays.

Une heure environ après l'annonce du lancement de l'opération iranienne, baptisée "Promesse honnête", l'agence Irna a indiqué qu'"une première vague de missiles balistiques" avait été lancée "en profondeur" du territoire israélien.

"L'armée de l'air des Gardiens de la révolution a tiré des dizaines de missiles et de drones sur des cibles spécifiques", selon la télévision d'Etat citant les Gardiens, l'armée idéologique de l'Iran.

Juste après le début de l'opération, le compte X du guide suprême d'Iran, l'ayatollah Ali Khamenei, a publié un message affirmant: "le régime diabolique va être puni".

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, dont l'armée est engagée dans une guerre à Gaza, a réuni dans la nuit son état-major et ses proches collaborateurs.

Le président Joe Biden a réitéré "l'engagement inébranlable" des Etats-Unis "en faveur de la sécurité" de l'allié israélien.

Paris a condamné l'attaque iranienne et Berlin a dit que celle-ci pourrait plonger la région "dans le chaos".

 

 

Une réunion d'urgence du Conseil de sécurité est prévue dimanche, après que le patron de l'ONU, Antonio Guterres, a condamné "une grave escalade".

www.imazpress.com avec l'AFP

 

 

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