Le parquet brésilien porte plainte contre Dimitri Payet, accusé de "violence physique et psychologique"

  • Publié le 21 juin 2025 à 19:46
  • Actualisé le 22 juin 2025 à 07:05
Le milieu de terrain marseillais Dimitri Payet, lors du match de la 18e journée de Ligue 1 contre Strabourg, le 12 décembre 2021 au Stade de La Meinau

Le parquet brésilien a indiqué, vendredi, avoir déposé une plainte formelle contre le footballeur français Dimitri Payet, qu'une avocate accuse de "violence physique et psychologique".

"Une plainte a été déposée contre Dimitri Payet, remise au VIIe tribunal des violences domestiques", a déclaré le ministère public dans un courrier électronique transmis à l'AFP, sans donner plus de détails sur l'acte d'accusation.

Fin mars, une avocate brésilienne, Larissa Ferrari, avait porté plainte à Rio pour "violence physique et psychologique" contre l'ex-joueur de l'Olympique de Marseille, avec lequel elle affirme avoir eu une relation amoureuse.

Le mois suivant, Larissa Ferrari avait déclaré à l'AFP en avril que Dimitri Payet avait exigé des "preuves d'amour" impliquant des "humiliations"(Nouvelle fenêtre), telles que des vidéos d'elle "buvant sa propre urine, l'eau des toilettes ou léchant le sol".

Selon la presse brésilienne, citant un procès-verbal de la police, le Français aurait reconnu une relation extraconjugale mais nié les violences.

"Un petit pas, mais une grande victoire", a réagi sur Instagram l'avocate Larissa Ferrari, qui avait porté plainte fin mars à Rio contre l'ex-joueur de l'Olympique de Marseille, avec lequel elle affirme avoir eu une relation amoureuse.

Sollicitée par l'AFP, la défense de Dimitri Payet n'a pas répondu dans l'immédiat. L'ancien Marseillais s'était engagé en 2023 pour deux saisons, jusqu'au 30 juin 2025, avec le club brésilien Vasco de Gama. Cependant, les deux parties ont annoncé début juin être parvenues à un "accord à l'amiable pour mettre fin de façon anticipée au contrat" qui les liait.

Lire aussi : Affaire Larissa : le Réunionnais Dimitri Payet mis en examen pour violences psychologiques

AFP

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