Tennis

Monte-Carlo: Djokovic... et les autres

  • Publié le 9 avril 2023 à 09:24
  • Actualisé le 9 avril 2023 à 13:41

Novak Djokovic, privé de tournée américaine, retrouve la compétition au Masters 1000 de Monte-Carlo qui débute dimanche et, après les forfaits de Rafael Nadal et Carlos Alcaraz, on se demande qui pourra l'empêcher de remporter pour la troisième fois le tournoi d'ouverture de la saison sur terre battue qui culminera à Roland-Garros.

- Djokovic grand favori -

Le N.1 mondial manque de compétition puisque, après avoir remporté ses deux premiers tournois de l'année (Adelaide 1 et Open d'Australie où il a égalé le record de Nadal de 22 titres du Grand Chelem), il n'a plus joué depuis sa défaite en demi-finales à Dubaï le 3 mars.

Mais le Serbe, qui aura 36 ans le 22 mai, a pu profiter de tout ce temps pour se préparer à jouer sur terre battue quand ses principaux adversaires ont laissé des forces -et parfois plus- à batailler sur le dur américain à Indian Wells et Miami.

Détenteur du record de 38 titres en Masters 1000, Djokovic ne s'est imposé que deux fois sur la terre monégasque en 2013 et 2015 et, depuis, n'y a plus dépassé les quarts.

Les planètes semblent toutefois bien alignées cette année.

- Nadal et Alcaraz grands absents -

Avec les forfaits de Rafael Nadal (14e) et Carlos Alcaraz (2e), mais également de Félix Auger-Aliassime (7e), le tournoi qui devait marquer les retrouvailles de l'élite -le Top 20 dans son ensemble était attendu- a perdu en quelques minutes mardi une grande partie de ses atouts.

Nadal, titré un record de onze fois en Principauté, s'estime insuffisamment remis de la blessure à la jambe gauche qui a précipité son élimination au deuxième tour à Melbourne. A 36 ans, et même 37 le 3 juin, il sait que la retraite est de plus en plus proche et sa préparation est entièrement consacrée à Roland-Garros où il visera un quinzième trophée pour porter à 23 le record de titres majeurs.

Alcaraz, en revanche, a encore beaucoup à prouver.

En devenant le plus jeune N.1 mondial l'an dernier à 19 ans, il s'est affirmé comme l'avenir du tennis. Il est, depuis, engagé dans un chassé-croisé avec Djokovic sur le trône mondial, mais une arthrite post-traumatique à la main gauche et une gêne musculaire au dos ont repoussé la possibilité d'un deuxième affrontement direct avec le Serbe... qui avait perdu le premier, l'an dernier en demi-finale à Madrid.

En l'absence de Gaël Monfils, finalement insuffisamment remis de la blessure à un poignet qui l'a poussé à l'abandon au premier tour à Miami, les Bleus seront emmenés par leur N.1 Richard Gasquet (42e).

- Les prétendants -

"Je vais viser le triplé", a assuré samedi le double tenant du titre Stefanos Tsitsipas, dont les derniers résultats ne sont pas de bon augure.

Le Grec de 24 ans, 3e mondial, n'a remporté que deux matches sur le circuit depuis sa finale perdue face à Djokovic à l'Open d'Australie fin janvier.

"Je suis super content de rejouer sur une surface naturelle. On a grincé sur les courts en dur pendant tellement longtemps qu'il est rafraîchissant de retrouver la terre battue. C'est sur cette surface qu'on joue le plus beau tennis", a ajouté Tsitsipas qui ne pourrait affronter Djokovic qu'en finale.

Daniil Medvedev (4e) tentera également sa chance. Le Russe est de nouveau très en verve depuis son élimination au troisième tour en Australie: il a enchaîné les titres à Rotterdam, Doha et Dubaï, puis il a atteint la finale à Indian Wells et s'est imposé à Miami.

Mais l'ancien N.1 mondial adore détester la terre battue: il n'a joué que trois fois le tableau principal à Monte-Carlo où il a perdu au premier tour en 2017, au deuxième en 2018 et en demi-finales en 2019 pour sa dernière apparition, en ayant quand même battu au passage Tsitsipas en huitièmes et Djokovic en quarts.

Et l'Italien Jannik Sinner (9e) tentera de remporter son premier très grand tournoi. Il reste sur une demie à Indian Wells et une finale à Miami.

Sinner et Medvedev sont dans la moitié de tableau de Djokovic et pourraient l'affronter respectivement en quarts et en demies.

AFP

guest
0 Commentaires