Nicolas Sarkozy a été condamné ce jeudi 25 septembre par le tribunal correctionnel de Paris pour association de malfaiteurs dans l'affaire du "financement libyen". Il est cependant relaxé des faits de corruption passive, de détournement de fonds publics (libyens) et financement illicite de campagne électorale. Claude Guéant, son directeur de campagne, a été lui aussi reconnu coupable de trafic d’influence, de faux et corruption passive.
Les représentants du parquet national financier (PNF) avaient réclamé fin mars, au terme de trois mois de procès, sept ans de prison, l’accusant d’avoir noué un "pacte de corruption faustien avec un des dictateurs les plus infréquentables de ces 30 dernières années". Nicolas Sarkozy n’a eu de cesse de clamer son innocence depuis 2011.
Le casier judiciaire de l’ancien président de la République va donc s’épaissir. Nicolas Sarkozy a en effet été définitivement condamné à un an de prison ferme pour corruption et trafic d’influence dans une autre affaire, celle dite "des écoutes" ou "Bismuth". Condamnation pour laquelle il avait déjà dû porter entre janvier et mai un bracelet électronique à la cheville, une sanction inédite pour un ancien chef de l’Etat.
La Cour de cassation examinera par ailleurs le 8 octobre son pourvoi dans l’affaire "Bygmalion", portant sur le financement de sa campagne présidentielle de 2012 et pour laquelle il a été condamné en appel à un an de prison dont six mois ferme.
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AFP
Il collectionne les’bracelets
Notre petit trump, avec les mêmes convaincus a l'époque: climato sceptique, facho cathos, et abrutis finis.