Stéphane Plaza accuse le parquet de Paris d’avoir "truqué" son procès et attaque l’Etat

  • Publié le 6 juin 2025 à 12:53

La justice de notre pays ne serait pas indépendante. C’est en tout cas ce qu’insinue l’animateur Stéphane Plaza. À l’image des cadres du Rassemblement national après la condamnation de Marine Le Pen, l’agent immobilier vedette accuse la justice d’avoir "truqué" son procès pour le faire condamner. Le célèbre animateur de M6, qui clame toujours son innocence a annoncé assigner l’Etat pour "faute lourde".

Stéphane Plaza a été condamné le 18 février à un an de prison avec sursis pour violences récurrentes sur une ancienne compagne. Il a fait appel. Lors d’une conférence de presse organisée dans la prestigieuse Maison de la Chimie à Paris, l’ancien animateur a répété qu’il était "innocent". "Je me battrai jusqu’au bout pour que la vérité soit reconnue", a-t-il assuré.

- Une manœuvre intentionnelle ? -

Il a par ailleurs accusé le parquet de Paris d’avoir "intentionnellement manœuvré pour tromper le tribunal et obtenir" sa condamnation. Ses avocats, Mes Julien Roelens et Antonin Gravelin-Rodriguez, ont annoncé avoir assigné l’Etat "pour les dysfonctionnements graves de la justice" dans cette affaire.

En juin 2023, l’animateur avait déposé une plainte pour cyberharcèlement contre trois anciennes compagnes. Une affaire classée sans suite.

- De faux profils Instagram créés -

Le rapport de synthèse des enquêteurs, également présenté par la défense, indique qu’une femme - une des deux pour lesquelles il était jugé pour violences conjugales - a reconnu en audition libre avoir utilisé de faux profils sur Instagram "mais dans un unique objectif de prévention", pour avertir des femmes en couple avec Stéphane Plaza "de ses multiples infidélités, du fait qu’il transmette des infections sexuellement transmissibles et de ses actes violents".

Le parquet a produit "une attestation selon laquelle il n’y avait aucun lien entre les accusatrices de Stéphane Plaza et les harcèlements", a indiqué Me Gravelin-Rodriguez, estimant qu’il s’agissait d’un "faux en écriture publique".

AFP

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