[EN DIRECT] Guerre

Ukraine: Poutine mobilise sa réserve, se dit prêt à user de "tous les moyens"

  • Publié le 21 septembre 2022 à 15:28
  • Actualisé le 21 septembre 2022 à 18:16
Capture d’e?cran 2022-09-21 a? 12.15.28

Le président Vladimir Poutine a annoncé mercredi la mobilisation de centaines de milliers de Russes pour combattre en Ukraine, prévenant l'Occident que Moscou utiliserait "tous les moyens" pour se défendre.

  • "Ceci n’est pas du bluff", les nouvelles menaces nucléaires de Vladimir Poutine contre l’Occident

     
    Voir cette publication sur Instagram

     

    Une publication partagée par Loopsider (@loopsider)

  • La Chine appelle à un «cessez-le-feu à travers le dialogue» après l'allocution de Poutine

    La Chine appelé à un «cessez-le-feu à travers le dialogue» dans le conflit en Ukraine, après une allocution du président russe Vladimir Poutine annonçant une mobilisation militaire partielle.
    «Nous appelons les parties concernées à mettre en place un cessez-le-feu à travers le dialogue et la consultation, et à trouver une solution qui règle les préoccupations sécuritaires légitimes de toutes les parties dès que possible», a déclaré un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Wang Wenbin, lors d'une conférence de presse.
  • Allemagne: perquisitions dans des propriétés d'un oligarque proche de Poutine

    Plusieurs propriétés en Allemagne d'un oligarque russe visé par les sanctions européennes ont été perquisitionnées mercredi, a indiqué le parquet de Munich (sud), des sources proches de l'enquête désignant un proche de Vladimir Poutine, Alicher Ousmanov. Près de 250 agents de l'Office fédéral de la police (BKA) et de la police fiscale ont participé à ces opérations dans plusieurs régions, dont la Bavière (sud), le Bade-Wurtemberg (sud-ouest), le Schleswig-Holstein (nord) et à Hambourg (nord), selon le parquet, qui n'a pas officiellement précisé l'identité de l'oligarque visé. Il s'agit de M. Ousmanov, ont indiqué des sources proches de l'enquête, confirmant une information de l'hebdomdaire Spiegel.
    Les enquêteurs ont au total perquisitionné 24 lieux appartenant à l'oligarque et à quatre autres personnes, selon le Spiegel.
    M. Ousmanov, qui aurait vécu la majeure partie du temps en Bavière ces dernières années, ne se trouverait pas lui-même en Allemagne, ni en Russie: les enquêteurs estiment qu'il serait actuellement en Ouzbékistan, son pays natal, selon le Spiegel.
    Le milliardaire russe, âgé de 69 ans et ancien président de la Fédération internationale d'escrime, est notamment soupçonné d'avoir fait surveiller ses biens immobiliers par une société de sécurité, alors qu'ils étaient inscrits sur la liste des sanctions imposées par l'Union européenne le 28 février en réaction à l'invasion de l'Ukraine par la Russie. "Il s'agit de savoir si la législation sur les sanctions a été enfreinte", a confirmé le président du BKA, Holger Münch.
    M. Ousmanov serait aussi soupçonné de blanchiment de fraude fiscale, à hauteur de 550 millions d'euros, ajoute le Spiegel. Il fait partie des dizaines de milliardaires russes frappés par les sanctions occidentales qui ont suivi le début de l'invasion de l'Ukraine.
  • Les compagnies aériennes russes ont reçu l’ordre de restreindre la vente de billets

    Quelques heures après la prise de parole de Vladimir Poutine annonçant la mobilisation militaire partielle en Russie, un journaliste du Monde, Emmanuel Grynszpan a souligné dans un tweet que les compagnies aériennes russes ont reçu l’ordre de ne plus vendre de billets aux hommes de 18 à 65 ans, à l’exception des détenteurs d’un laissez-passer fourni par le ministère de la défense.

  • Eric Ciotti s'inquiète d'une «course folle» vers une «guerre totale»

    Le député LR Eric Ciotti, candidat à la présidence de son parti, s'est inquiété d'une «course folle» vers une «guerre totale» en Ukraine et a estimé que «le dialogue doit être maintenu» avec la Russie.

  • Liz Truss va exhorter les membres de l'ONU à «défendre la liberté» face à la Russie

    La nouvelle Première ministre britannique Liz Truss va exhorter mercredi les membres de l'ONU à «défendre la liberté et la démocratie», face à l'escalade de la guerre en Ukraine, dans son premier discours de politique internationale comme cheffe du gouvernement.
  • La mobilisation en Russie est un «signe de faiblesse» de Moscou, selon l'ambassadrice américaine

    L'annonce par Moscou de la mobilisation partielle en Russie et de référendums d'annexion de territoires ukrainiens est un «signe de faiblesse, de l'échec russe», a estimé mercredi l'ambassadrice américaine en Ukraine Bridget Brink. «Des référendums simulacres et une mobilisation sont des signes de faiblesse, de l'échec russe», a écrit Bridget Brink sur Twitter tout en assurant que son pays allait continuer à «soutenir l'Ukraine aussi longtemps qu'il le faudra».

  • La Russie va mobiliser 300.000 réservistes

    La Russie va mobiliser 300.000 réservistes pour renforcer ses troupes en Ukraine, a annoncé le ministre de la défense Sergueï Choïgou, prévenant que cela ne représentait qu'une partie infime du nombre de personnes mobilisables dans le pays. «300.000 réservistes seront appelés», a-t-il dit, interrogé lors d'un entretien télévisé sur le nombre de personne qui seront appelés après la décision de Vladimir Poutine de décréter une mobilisation partielle. Selon le ministre, la Russie dispose d'un potentiel de mobilisation de quelque 25 millions de personnes.

     

  • Vladimir Poutine annonce une mobilisation partielle

    «Certaines provinces nous ont sollicité pour mettre en place des référendums. Je vous annonce que nous allons appuyer leurs démarches. Il convient de prendre les décisions suivantes : il est nécessaire de soutenir la décision et la proposition lancée par le ministère de la Défense, de mettre en place une mobilisation partielle. Seuls les citoyens se trouvant sur les listes de réserve seront mobilisés. La date du départ de cette mobilisation est aujourd’hui, le 21 septembre. Les appelés auront les mêmes avantages et privilèges que les militaires contractuels».

  • Les prorusses convoquent dans l'urgence des référendums d'annexion par la Russie

    Les autorités installées par Moscou dans plusieurs régions d'Ukraine ont annoncé mardi la tenue dans l'urgence du 23 et 27 septembre de référendums d'annexion par la Russie, en pleine contre-offensive ukrainienne.

    La présidence ukrainienne a juré elle de "liquider" la menace russe.

    Les pouvoirs séparatistes des régions de Lougansk et Donetsk ont tous les deux annoncé ces votes, tout comme celle de Kherson (sud), occupées par l'armée russe. Ces scrutins interviendront alors que l'Ukraine entrera dans son 8e mois de guerre et que toutes ces zones font l'objet de combats et bombardements.

    Lire le reportage ici.
  • Bonjour La Réunion

    Bonjour à tous et merci de nous retrouver pour ce live dédié à la guerre en Ukraine et l'annonce de Vladimir Poutine de mobiliser des centaines de milliers de Russes pour combattre.

À propos

"Ce n'est pas du bluff", a martelé, la mine grave, M. Poutine, accusant les pays occidentaux de vouloir "détruire" la Russie, d'avoir recours au "chantage nucléaire" contre elle et signifiant ainsi qu'il était prêt à utiliser l'arme nucléaire.

Face à des contre-offensives éclair des forces de Kiev qui ont fait reculer l'armée russe, M. Poutine a choisi de miser sur une escalade du conflit, avec une mesure qui ouvre la voie à l'afflux de militaires russes en Ukraine.

Après l'annonce mardi de l'organisation de "référendums" d'annexion dans quatre régions de l'est et du sud de l'Ukraine à partir de vendredi, la mesure prise par le président russe marque un tournant dans le conflit.

"J'estime nécessaire de soutenir la proposition (du ministère de la Défense) de mobilisation partielle des citoyens en réserve, ceux qui ont déjà servi (...) et qui ont une expérience pertinente", a déclaré M. Poutine dans une allocution télévisée enregistrée diffusée mercredi matin.

"Nous ne parlons que de mobilisation partielle", a insisté le président russe, alors que des rumeurs sur une mobilisation générale suscitaient l'inquiétude de nombreux Russes.

Le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, a précisé que 300.000 réservistes étaient concernés par cet ordre de mobilisation, soit à peine "1,1% des ressources mobilisables".

Cet ordre est effectif dès mercredi, a dit le président russe. Le décret correspondant a été publié peu après sur le site du Kremlin.

L'ambassadrice américaine à Kiev a estimé que cette mesure était un "signe de faiblesse" de la Russie, confrontée à une pénurie d'effectifs pour mener son offensive en Ukraine, qui entre cette semaine dans son huitième mois.

- "Pas du bluff" -

M. Poutine s'en est pris une fois encore à l'Occident avec virulence, l'accusant d'avoir "dépassé toutes les limites dans sa politique agressive" et de vouloir "affaiblir, diviser et, en fin de compte, détruire notre pays".

"Un chantage nucléaire est aussi utilisé (...) J'aimerais rappeler à ceux qui font ce genre de déclarations que notre pays aussi possède divers moyens de destruction, dont certains sont plus modernes que ceux des pays de l'Otan", a déclaré le président russe.

"Nous utiliserons certainement tous les moyens à notre disposition pour protéger la Russie et notre peuple", a-t-il poursuivi. "Je dis bien tous les moyens (...) Ce n'est pas du bluff", a-t-il insisté.

Son ministre de la Défense, M. Choïgou, a lui affirmé que la Russie ne combattait "pas tant l'Ukraine que l'Occident".

L'annonce de référendums dans les zones sous contrôle russe et l'annonce d'une mobilisation partielle marquent un tournant dans l'offensive russe en Ukraine, qui a débuté le 24 février.

D'autant que la doctrine militaire russe prévoit la possibilité de recourir à des frappes nucléaires si des territoires considérés comme russes par Moscou sont attaqués.

Nombre d'observateurs estiment que Moscou a sous-estimé les capacités de résistance des Ukrainiens, motivés et armés par les Occidentaux.

Le discours de M. Poutine intervient après que l'armée russe ont essuyé des revers face à des contre-offensives ukrainiennes dans les régions de Kherson (sud) et de Kharkiv (nord-est), où les forces de Moscou ont été contraintes de céder beaucoup de terrain.

M. Choïgou a déclaré mercredi que l'armée russe avait perdu 5.937 soldats depuis le début de l'offensive, un bilan officiel bien supérieur au précédent, mais très en deçà des estimations ukrainiennes et occidentales qui font état de dizaines de milliers de pertes.

- "Pseudo-référendums" d'annexion -

Sur le terrain, les combats et les bombardements se poursuivaient mercredi, les autorités ukrainiennes accusant la Russie d'avoir à nouveau bombardé le site de la centrale de Zaporijjia (sud de l'Ukraine), la plus grande d'Europe.

A la veille des annonces de M. Poutine, les autorités des zones séparatistes ou sous occupation en Ukraine avaient annoncé des "référendums" d'annexion par la Russie du 23 au 27 septembre.

Ces scrutins se dérouleront dans les régions Donetsk et de Lougansk, qui forment le Donbass (est), ainsi que dans les zones occupées de Kherson et de Zaporijjia, dans le sud.

Ces votes ont aussitôt été critiqués par l'Ukraine, son président Volodymyr Zelensky minimisant l'importance de ces "pseudo-référendums".

Les Occidentaux les ont aussi critiqués, Berlin les qualifiant de "fictifs" et Washington de "simulacres" électoraux.

Ces votes, sur le modèle de celui qui a formalisé l'annexion de la péninsule de Crimée (sud) par la Russie en 2014, dénoncée par Kiev et les Occidentaux, font l'objet de préparatifs depuis plusieurs mois.

Le calendrier semble s'être accéléré avec la contre-offensive ukrainienne. Des responsables russes évoquaient jusqu'alors la date du 4 novembre, jour de l'unité nationale russe.

www.imazpress.com avec AFP
guest
0 Commentaires