Le PLR dénonce le budget présenté par le gouvernement Lecornu qui entérine encore la politique d’austérité imposée par l’État et assure une précarité croissante de la population. Ces textes imposent une série de mesures qui, cumulées, vont appauvrir des millions de ménages et fragiliser les plus vulnérables (Photo AFP)
Parmi les propositions, l’année blanche déjà annoncée sous Bayrou est maintenue, ce qui signifie que toutes les prestations sociales seront figées en 2026, mais aussi la stagnation des allocations sociales, ce qui provoquerait une baisse directe du pouvoir d’achat pour des millions de foyers. Une pension à 1.000 euros perdra 156 euros de valeur en un an. Les familles, les chômeurs et les bénéficiaires du RSA verront leurs aides fondre en silence sous l’effet de l’inflation.
Le gouvernement compte geler le barème de l'impôt sur le revenu,ce qui assurerait d’appauvrir beaucoup de citoyens. Selon l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), environ 380 000 Français deviendraient imposables, et un foyer médian pourrait perdre entre 50 et
100 euros par an.
L’État espère en tirer près de 1,9 milliard d’euros de recettes supplémentaires. Le gouvernement veut aussi supprimer des dispositifs qui auront pour conséquence notamment la baisse d’indemnités journalières pour des affections de longue durée.
Le budget 2026 frapperait l’ensemble de la population.
Les retraités verront leurs pensions gelées et leur fiscalité alourdie ; les familles et allocataires sociaux subiront une année blanche sans revalorisation du RSA, des APL, de l’AAH ou des allocations familiales ; les salariés seront touchés par la suppression d’avantages sociaux (tickets-restaurants, chèques-vacances) et une hausse de la pression fiscale ; les malades paieront davantage avec le doublement des franchises médicales et la fiscalisation des indemnités journalières ; les jeunes — apprentis, étudiants et créateurs d’entreprise — perdraient leurs exonérations et aides spécifiques ; les victimes d’accidents ne bénéficieraient plus d’une prise en charge automatique ; enfin, tous les ménages seraient affectés par la hausse des impôts indirects et des taxes locales, notamment sur les déchets. En somme, ce budget met grandement en péril nos dispositifs de solidarité, aggrave les inégalités et va précariser l’ensemble du peuple français.
Le PLR rejette en bloc ce projet de budget antisocial. Les économies et le financement de la dette ne peuvent pas se faire sur les porte-monnaies de la population et en cassant systématiquement les services publics et les minimas sociaux.
Pour un retour à la justice sociale et à une fiscalité solidaire nous demandons un budget incluant l’imposition des grandes fortunes, un financement juste des services publics et la préservation des prestations sociales.
Pour La Réunion