(Actualisé) Les employés de l’Association Saint-François d’Assise (ASFA) seront en grève ce mardi 21 octobre 2025. Le piquet de grève sera implanté devant le siège de la structure à Saint-Denis. Depuis le mois de mars 2025, ils réclament l’ouverture de "véritables négociations sur les salaires et les conditions de travail" avec leur direction. L’ASFA, créée en 1918, a pour mission principale de favoriser le retour à l’autonomie de l’enfant et de l’adolescent après une intervention chirurgicale, un accident de la vie ou dans la gestion d’une maladie chronique. L'association compte 700 salariés. (Photo : sly/www.imazpress.com)
" Ça fait longtemps que le dialogue social est rompu avec cette direction", regrette Gabriel Melade, délégué syndical CGTR Santé. "Nos conditions de travail continuent à se dégrader, avec des salariés qui sont en souffrance et une augmentation des CDD."
"Nous avons trois rapports : un sur la maison d’accueil spécialisée, un sur l’établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD), et un plus général. Depuis, aucun plan d’action écrit et précis n’a été transmis, et ce malgré les relances de l’inspection du travail. Rien n’a été présenté », explique Gabriel Melade.
La CGTR santé demande un plan d'action concret suite à ces expertises.
Les autres revendications de la CGTR Santé de l’ASFA sont l’augmentation de la part patronale de la mutuelle santé à 10 % sur tous les types de contrats, une prime exceptionnelle de 1 000 € net pour tous, sans condition, ainsi qu’une prime de 250 € net en juillet et en décembre.
"En 2024, l’ASFA a enregistré un excédent supérieur à deux millions d’euros" affirme le syndicaliste. "On s’interroge : quand est-ce que l’ASFA va mobiliser cette ressource-là ?" ajoute-t-il
Le représentant syndical précise également que l’ASFA a approvisionné un compte pour les risques et charges à hauteur d’un million d’euros, une somme destinée à faire face à une dépense ou une perte future.
"Ce qui nous scandalise, c’est que pour des risques, ils arrivent à mettre de l’argent de côté, mais pour les employés, ils ne savent pas nous dire combien il y a dans l’enveloppe !"
La CGTR Santé insiste : "Nous demandons à la direction de descendre de sa tour d’ivoire, de venir à la rencontre des salariés et de répondre à nos revendications."
ee/www.imazpress.com / redac@ipreunion.com
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: "Nous demandons à la direction de descendre de sa tour d’ivoire, de venir à la rencontre des salariés et de répondre à nos revendications."
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