Depuis la fin de l'année 2015, 146 cas autochtones de dengue ont été confirmés à La Réunion, et la situation épidémiologique s'intensifie à La Réunion selon l'Agence régionale de santé (ARS). C'est à Saint-Louis et Saint-Leu que le virus est particulièrement actif, mais il circule également sur les communes de Saint-Joseph, le Tampon et Saint-Pierre. Au vu de l'évolution de l'épidémie, qui s'est intensifiée depuis fin mars, l'ARS Océan Indien a décidé, ce mercredi 4 mai 2016, d'activer le niveau 2B du plan ORSEC de lutte contre les arboviroses, qui consiste à mobiliser l'ensemble des acteurs et renforcer les actions sur l'ensemble de l'île.
Ce niveau d'alerte prévoit notamment le renforcement des actions de salubrité publique, la préparation à la mobilisation des renforts et l'information des professionnels de santé. Depuis près de 5 mois, 140 agents de lutte anti-vectorielle réalisent quotidiennement des actions de lutte et de prévention dans les communes de l'Ouest et du Sud de l'île. Mais l'ARS rapelle le rôle déterminant de chacun pour limiter la propagation de l'épidémie. Les gestes restent simples : éliminer les gites larvaires dans son environnement, se protéger des piqûres, y compris quand on est malade pour éviter de contaminer son entourage, et consulter un médecin en cas d'apparition de symptômes de la maladie.
En a peine une semaine, du 25 avril au 1er mai 2016, 26 nouveaux cas autochtones ont été identifiés. Néanmoins, l'ARS realitivise ce chiffre, estimant que davantage de Réunionnais pourraient être malades, puisque les personnes infectées ne consultent pas systématiquement un médecin.
Si la dengue ne se manifeste souvent que par une fièvre, des maux de tête ou encore des douleurs articulaires, "dans 2 à 4% des cas, le patient peut développer une forme sévère caractérisée par des manifestations hémorragiques majeures, un état de choc et/ou la défaillance d'un ou plusieurs organes".
www.ipreunion.com
que font tous nos élus médecins de l'île ????