La tendance s'envole sur Twitter

#DaeshRevendique : le net se moque de l'Etat islamique

  • Publié le 18 juin 2016 à 08:52
#DaeshRevendique : le net se moque de l'Etat islamique

Le 14 juin 2016, la tendance sur le réseau social Twitter était à la bonne humeur et à la légèreté après une actualité sanglante. A la suite de la revendication de la tuerie d'Orlando par l'Etat Islamique - Omar Mateen a tué 49 personnes dans le club gay le Pulse de la ville de Floride le 12 juin dernier, après avoir prêté allégeance à l'organisation terroriste - les réseaux sociaux s'emballent. Né sur Twitter, le hashtag #DaeshRevendique se moquer avec humour de l'Etat islamique. Utilisé des milliers de fois, DaeshRevendique continue de faire rire la toile. Voici un échantillon des tweets postés sur le réseau social.

L'Euro de football a inspiré bon nombre de twittos à travers le hashtag moqueur. Tantôt sévères, tantôt drôles, les internautes se lâchent.

 

Il y a aussi les tweets animaliers. A l'instar des attentats de Bruxelles où les chats avaient largement été utilisés avec humour sur les réseaux sociaux lors des interventions de police dans les rues de la capitale belge, ils reviennent maintenant pour se moquer ouvertement de l'Etat islamique.

 

 

Même la météo inspire les internautes.

 

 

#DaeshRevendique d'avoir poussé mémé dans les orties. Les salauds.

Charlie Hebdo, lui aussi victime des terroristes en janvier 2015, continue de tourner en ridicule les actes et pensées de l'Etat islamique.

#ToDaeshWithLove - Un autre hashtag est né à la suite notamment de la tuerie d'Orlando. La communauté homosexuelle, attaquée par Omar Mateen qui a prêté allégeance à l'Etat Islamique, avant le massacre dans le club gay de Floride, a voulu se défendre par l'amour. Le hashtag #ToDaeshWithLove (" à l'attention de Daesh, avec amour"), commence à circuler en masse, accompagné de "cette enluminure illustrant un maqamat d’al-Hariri (court récit en prose rimée écrit à la fin du XIe siècle), peinte par Yahya ibn Mahmud al-Wasiti en 1237, à Bagdad (Irak)" selon les informations de Vanity Fair. Un pied de nez à la mouvance homophobe prônée par l'Etat islamique.

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