Des débris de l'A310 de Yemenia Airways qui s'est abîmé en mer au large de Mitsamiouli (Grande Comore) le mardi 30 juin 2009 ont été localisés à 10 kom au Nord de l'île ce vendredi. Une pièce ramenée sur la plage du Galawa par des pêcheurs dans la matinée a été annoncée par les autorités comoriennes comme provenant de l'appareil. Finalement, selon la même source, il n'en serait rien.
Longue d'un peu plus d'un mètre, la pièce flottait dans la zone de recherche déterminée par les secouristes. Venant des villages côtiers de Bangawa Couni et de Djomani, les pêcheurs ont ramené le débris sur la plage du galawa où est installé le centre de secours. Le débris a été transporté au bureau d'enquête de l'aéroport aux fins d'identification. Finalement les autorités comoriennes ont annoncé qu'il ne s'agissait pas d'un débris de l'avion."Nos plongeurs ont pu identifier un lieu (du crash - ndlr) à cause de signes de kérozène mélangé à de l'eau de mer dans la région entre Mitsamiouli et (le village côtier) de Djomani" (environ 10 km au sud de Mitsamiouli), a toutefois déclaré lors d'un point de presse Ali Djambae, commandant de la gendarmerie nationale et coordonnateur des opérations de secours. "Il y a aussi beaucoup de requins qui circulent dans cette zone en haute mer", a-t-il précisé. L'Airbus A 310 de la compagnie Yemenia-Airlines s'est écrasé à 18 miles nautiques des côtes comoriennes ce mardi 30 juin 2009 à 2H51 heure de la Réunion.
En provenance de Roissy, il effectuait la liaison Sanaa (Yémen) - Moroni (Comores). Il transportait 142 passagers et 11 membres de l'équipage. La jeune Bahia Bakari, 14 ans, est pour le moment la seule survivante de la catastrophe. Repêchée après avoir passé une dizaine d'heures dans une mer déchaînée, elle souffre d'une fracture à la clavicule et d'une brûlure au genou. Vivant à Paris avec sa famille, l'adolescente a été transférée dans un hôpital parisien où elle a pu retrouver son père ainsi que ses frères et s?urs. Sa mère est morte dans le crash.
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