Le dispositif de lutte anti-vectoriel renforcé

Deux nouveaux cas de dengue sur Saint-Denis

  • PubliĂ© le 13 avril 2012 Ă  18:00
Photo archives

L'agence régionale de santé (ARS) de l'Océan Indien a confirmé, ce vendredi 13 avril 2012, deux nouveaux cas de dengue autochtone sur la commune de Saint-Denis. De nouveaux cas qui apparaissent après la découverte de sept cas dans l'Ouest. Le dispositif de lutte contre la dengue et le chikungunya a été renforcé. L'ARS a, en effet, enclenché le niveau d'alerte 2B.

Au total, ce sont neuf cas probables ou confirmés qui ont été détectés par les autorités sanitaires. Après l'Ouest, c'est au tour de la commune de Saint-Denis d'être touché par la dengue. C'est d'ailleurs, ce deuxième foyer de cas regroupés qui, selon Christian Meurin, directeur adjoint de l'ARS, a conduit les autorités sanitaires à renforcer le dispositif de lutte contre la dengue et le chikungunya et à enclencher le niveau d'alerte 2B, "même si le nombre de cas n'est pas élevé". Ce niveau d'alerte correspond à "l'identification de plusieurs regroupements de cas autochtones dans des zones géographiques distinctes".


Ainsi, plusieurs actions de sensibilisation auprès des médecins des secteurs concernés ont été réalisées. Pour compléter l'information sur la prise en charge, l'ARS indique qu'elle a également créé un support d'information à destination des professionnels de santé.

Par ailleurs, des actions de démoustication ont également lieu. Trois actions sont d'ailleurs programmées dans le quartier de Vauban à Saint-Denis les nuits du 14, 16 et 19 avril prochains. En parallèle, le service de lutte anti-vectorielle de l'ARS procède à des interventions dans les zones concernées. Et ce, afin de rechercher de nouvelles suspicions de dengue, éliminer ou traiter les situations de proliférations de moustiques ou encore informer les personnes sur le risque de transmission de la dengue et les moyens de prévention.

Rappelons que la dengue est une maladie transmise par les moustiques, qui se manifeste dans les 4 à 7 jours en moyenne qui suivent la piqûre par le moustique par de la fièvre, des maux de tête, des courbatures, des nausées, des vomissements, ou encore des éruptions cutanées. L'hospitalisation est parfois nécessaire et certaines formes hémorragiques, qui restent rares, peuvent être graves voire mortelles. 


En cas de symptômes, l'agence régionale de santé conseille donc de consulter rapidement un médecin et de continuer à se protéger des moustiques. "Le problème est que dans 5% des cas, la forme de dengue peut s'avérer sévère", souligne Sophie Larrieu, épidémiologiste à l'ARS. Elle ajoute: 
"souvent des signes d'alerte précèdent les formes sévères, d'où l'importance de consulter son médecin. Se soigner soi-même peut également aggraver les symptômes".

Pour toute information ou intervention du service de lutte anti-vectorielle de La Réunion, un numéro vert est à votre disposition : le 0 800 110 000.

guest
1 Commentaires
tantine85
tantine85
13 ans

Protégez-vous des moustiques et surtout 'marmaille" laisse pas l'eau stagner dans les pots de fleurs !!! bon rétablissement à tous les malades !