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Erick Fontaine : "si la SIDR a compris qu'il était temps de réagir, tant mieux"

  • Publié le 7 mars 2016 à 20:30
Eric Fontaine CNL

"Si la SIDR a compris, grâce à l'engagement de la confédération nationale du logement (CNL), qu'il était temps de réagir, tant mieux", se réjouit Erick Fontaine, administrateur de la CNL en réaction aux propos tenus par Bernard Fontaine, le directeur de la SIDR, quant à l'indécence de nombreux de ses logements. Celui-ci affirme en effet que le bailleur "a pris la mesure du problème" et il ajoute : "nous allons faire le nécessaire pour, très rapidement, venir à bout de ces difficultés".

"Il parait évident que les défauts constatés viennent des entreprises", estime Erick Fontaine, confirmant ainsi le constat dressé par la SIDR sur ce point. "Cependant, il est un peu trop facile de tout mettre sur le dos de la conjoncture. Pour moi, il s'agit avant tout d'une question de suivi. Comme il n'y a aucun suivi, les entreprises font ce qu'elles veulent."

Pour l'administrateur de la Confédération nationale du logement, il semble évident que "lorsqu'on achète des logements pour quatre ou cinq millions d'euros auprès d'un promoteur, celui-ci ne peut pas dire grand chose si on vient visiter le chantier de temps en temps". Selon lui, le bailleur devrait négocier les conditions de paiement envers le promoteur, quitte à payer une partie au début, une autre pendant la phase de travaux, une encore à la fin et une dernière six ou neuf mois plus tard afin de garantir au mieux la qualité des travaux et donc leur suivi.

"Mais surtout, si la SIDR est au courant des problèmes rencontrés avec ces appartements, pourquoi continue-t-elle de travailler avec le promoteur?" s'interroge Erick Fontaine.

Il ne comprend pas pourquoi les délais de traitement des dégâts dans les logements sont aussi longs. Interviewé par RTL Réunion, Bernard Fontaine, le directeur de la SIDR, a en effet affirmé que cela prenait "6 mois minimum" en suivant la procédure. "Comment ça se fait qu'aux 4 épices, ils nous assurent qu'il vont trouver une solution dans trois à quatre mois, lance Erick Fontaine agacé. Pour les Lataniers, ça fait plus d'un an que ça dur. Quand on veut on peut."

Selon lui, le bailleur doit prendre ses responsabilités, contacter le promoteur et lui imposer, par l'envoi d'un courrier de huissier, de trouver un expert sous un certain délais. Si ce n'est pas fait, il en trouve un lui-même et envoie la facture au promoteur. Pour Erick Fontaine, le bailleur ne doit pas hésiter à aller jusqu'au procès si cela est nécessaire.

L'administrateur de la CNL reconnait que les pistes envisagées par la SIDR vont dans le bon sens. "Si la SIDR a compris, grâce à l'engagement de la confédération nationale du logement (CNL), qu'il était temps de réagir, tant mieux. Mais en attendant, nous serons toujours là, tant que les logements n'ont pas été remis en état."

www.ipreunion.com

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