La rencontre entre les représentants du personnel et les dirigeants de la SIB (société industrielle de Bourbon), appartenant au groupe Colgate/Palmolive, a été suspendue ce vendredi 14 février 2014 peu avant 20 heures 30. "Il n'y a rien eu de positif", déplore Jocelyn Rivière, délégué syndical CGTR. Selon lui, la direction est déterminée à fermer l'usine Les discussions doivent reprendre le 21 février.
21 heures 10: à l'issue de la rencontre, Jocelyn Rivière ne cache pas sa déception: "l'expert a mis en avant qu'il était possible de moderniser l'usine et de sauver 19 emplois, mais la direction n'a aucune volonté et qu'un seul objectif: fermer l'usine". Le délégué syndical affirme ensuite que les dirigeants de l'entreprise "n'ont pas été mesure de répondre aux questions sur le repreneur". "La seule promesse que nous avons eu: l'obligation de résultats du cabinet, chargé du congé de reclassement des salariés. Ce qui est encourageant", poursuit-il, avant de regretter le "manque de solidarité" des hommes politiques, "aussi coupables, par leur silence, de Colgate".
Concernant d'éventuelles actions, Jocelyn Rivière dit attendre la semaine prochaine. Les discussions reprendront, en effet, le 21 février.
18 heures 50: sorti momentanément de la rencontre, Jocelyn Rivière affirme que les discussions sont "très tendues". "Nous entendons le même discours depuis ce matin. Les dirigeants tournent autour du pot. Le ton commence à monter. Aujourd’hui, l’expert montre qu’il est possible de sauver les emplois mais les dirigeants se braquent", précise le délégué syndical indiquant "n’avoir aucune réponse concernant un repreneur".
14 heures: les discussions reprennent.
13 heures 10: la rencontre entre les représentants du personnel et les dirigeants parisiens de la SIB a été suspendue. "Les chiffres montrent que l’usine est viable et rapporte de l’argent. Ce que contestent les dirigeants. Et ce, alors que l’expert s’est basé sur ce qu’il lui a été transmis", indique Jocelyn Rivière. Ce dernier note également que, d’après le rapport présenté ce jour, ce sont 19 emplois sur 33 qui peuvent être sauvés si le groupe modernise son outil de production. "Ce sera déjà ça", souligne-t-il.
8 heures 30: les dirigeants parisiens du groupe Colgate/Palmolive, proriétaire de l'usine de la SIB (Société industrielle de Bourbon) sont arrivés au Port, sans un mot pour les salariés ayant installé un campement devant le site, et sont entrés dans les locaux où a ensuite débuté une réunion avec les représentants du personnel, afin de présenter le plan de cessation d'activités de l'usine portoise.
"Ils sont passés devant nous, alors on a crié un petit peu pour leur mettre la pression...", raconte Jean-Jacques Ferrère, l'un des salariés. Comme tous ces collègues, il attend beaucoup de cette réunion avec les délégués du personnel et assure qu'ils resteront mobilisés : "On espère qu'on va nous annoncer une bonne nouvelle. En tout cas, nous on attend et on ne bouge pas !". Selon lui, "si des travaux ont été récemment effectués au sein de l’usine, c’est qu’il doit y avoir des idées sur un repreneur".
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