Mayotte - Mis en cause dans des agressions sexuelles

Justice - L'avocat Jacques Tchibozo écroué à La Réunion

  • Publié le 3 juillet 2013 à 02:00
Justice - L'avocat Jacques Tchibozo écroué à La Réunion

L'avocat mahorais Jacques Tchibozo a bien été transféré ce mardi 2 juillet 2013 de l'hôpital de Mamoudzou à Mayotte "pour être livré à la justice réunionnaise", indique France Mayotte Matin, dans un article publié ce mercredi 3 juillet 2013. Mis en cause dans des agressions sexuelles sur plusieurs de ses collaboratrices, l'homme est arrivé dans la soirée par un vol d'Air Austral. Le dossier de Jacques Tchibozo sera instruit à Saint-Denis puisque la juridiction de Mayotte a été dessaisie de l'affaire. Dès son arrivée, l'avocat a été présenté à un juge d'instruction, mis en examen et écroué (Photo France Mayotte Matin)

C’est à 13 heures 30 ce mardi 2 juillet que les gendarmes sont venus chercher Jacques Tchibozo, dans sa chambre gardée par des policiers, selon France Mayotte Matin. Emmené sous escorte à l'aéroport par des militaires, l’avocat a ensuite pris le vol Air Austral de 17 heures ce mardi, à destination de La Réunion, avec une détention à la clé. "Celle-ci pourrait, dans un premier temps, se dérouler à l'hôpital ou bien dans une cellule de Domenjod le temps que le juge d'instruction Niel chargé du dossier l'auditionne", explique le journal mahorais.

Ce n'est qu'une semaine jour pour jour après son arrestation que le voyage de Jacques Tchibozo, malade, a été autorisé par les médecins.

Ce mardi 25 juin, Jacques Tchibozo avait été arrêté vers 13 heures par les policiers de Mamoudzou alors qu'il était en train de déjeuner dans un restaurant du chef-lieu mahorais. Et ce, suite à un mandat d'amené lancé par le procureur de la République de Mayotte Philippe Faisandier après que quatre plaintes pour viols ont été déposées.

"Le représentant du ministère public s'était déplacé en personne au commissariat de police pour signifier à Jacques Tchibozo son placement en garde-à-vue pour une durée de 24 heures. Le lendemain, la procédure était prolongée, mais pas avant un passage devant les médecins afin de déterminer si le mis en cause pouvait poursuivre les interrogatoires dans le cadre d'une privation de liberté", précise France Mayotte Matin, avant de noter que "le diabète de l'avocat, qui jusqu'à présent était inconnu de tous ou presque tant la maladie ne semblait pas l'handicaper au quotidien, aura cependant modifié le cours des choses".

Selon le journal, "la fin de garde-à-vue se sera déroulée au sein même de la chambre d'hôpital sous bonne garde". Le placement en détention provisoire du prévenu, mais aussi du dépaysement de l'affaire vers la juridiction de Saint-Denis avait ensuite été annoncé à l'avocat par le procureur à l’issue des 48 heures de garde à vue. "Une décision sans appel qui aura eu le don d'émouvoir ou plutôt de contrarier certains avocats sur place estimant qu'ils s'agissait purement et simplement d'un “enterrement de première classe” de l'affaire", commente France Mayotte Matin.

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1 Commentaires
RIPOSTE
RIPOSTE
12 ans

Il se dit que la justice sous les cocotiers lé OKI , mais on transfert à la REUNION au frais du contribuable !