Dans le cadre de la journée mondiale du rein ce 10 mars 2016, l'Aurar lance un appel à la mobilisation des acteurs de santé afin de continuer ces plan de soin et ses actions de prévention. A La Réunion, 700 patients sont pris en charge chaque année dans un des 10 centres de l'Aurar (Photo d'illustration)
L'aurar, qui met un point d'honneur à la prévention et au dépistage des maladies du rein, estime que la "marge de manœuvre est bien plus faible que celle de la plupart des centres de dialyse existants pour une seule raison : le réinvestissement sans cesse pour améliorer l'offre de soins, et lutter de manière innovante et efficace contre les sources de la maladie" estime la directrice de l'établissement. "Nous comprenons les restrictions budgétaires mais il ne faut pas qu’elles se fassent au détriment de la population" continue t-elle.
D'après le centre de soins, "l'assurance maladie a diminué ses remboursements dans le traitement de l’insuffisance rénale chronique terminale (IRCT) à hauteur de 3% pour l'année 2015. En 2016, la tendance devrait se poursuivre. Pour l’Aurar, ce désengagement se traduit par une perte de 1,2 millions d’euros par an pour un budget total de 40 millions d’euros", un manque à gagner pour le centre qui, "de manière générale, fonctionne avec des programmes personnalisés de soins" adaptés à chaque patient. Education thérapeutique, psychologie, prise en charge de la douleur sous hypnose, musicothérapie, visites à l’entourage familial font partie des activités assurées par l'Aurar et ne sont pas remboursées.
C'est ainsi que le centre de soin profite du cadre de la journée mondiale du rein pour lancer un appel aux "acteurs locaux de la santé" dont le soutien économique est nécessaire pour que la prise en charge continue d'être globale envers les malades du rein.
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