Depuis ce mercredi soir 28 janvier 2014, les gérants de stations-service ont démarré un mouvement de grève illimitée et se sont rassemblés devant la SRPP (Société réunionnaise de produits pétroliers), au Port. Ce jeudi matin, ils ont posté leurs voitures devant l'entrée du site, empêchant tout ravitaillement de camions citernes. Le président du SRESS (syndicat réunionnais des exploitants de stations-services), Gérard Lebon, a été reçu à la préfecture en début de matinée accompagné de quatre membres du syndicat.
C’est depuis 21h30 mercredi soir qu’une quarantaine de gérants de stations-service, adhérents du SRESS (syndicat réunionnais des exploitants de stations-services), se sont rassemblés au Port devant la SRPP. Ce jeudi matin, ils ont posté leurs véhicules devant l’entrée, aucun camion ne pouvant être alimenté en carburant, y compris les camions de kérosène à destination de l’aéroport Roland-Garros.
Les gérants de stations-services réclament une augmentation de 2,33 centimes de leur marge, qui est actuellement de 10,81 centimes par litre de carburant. Ils mettent notamment en avant les pertes dues à la limitation de la vente d’alcool décidée par le préfet depuis le 23 avril 2014.
Une dizaine de stations-service seraient déjà en grave difficulté économique. Goulam Akbaraly, membre du SRESS, craint que d'autres entrepirses puissent avoir ces mêmes difficultés : "à un moment où à un autre, il faudra agir. Et parmi les premiers postes d'éocnomie, on compte malheureusement les emplois." Le pacte social tacite entre les gérants de stations-service et l'Etat - qui garantit l'emploi de pompistes - pourrait ainsi être rompu. "L'Etat a décidé de déréglementer la filière, ce qui représente un risque mortel pour nos entreprises", ajoute-t-il.
Les grévistes réclament également l’application de l’AIP, soit un dispositif permettant à un gérant mettant fin à son contrat avec un pétrolier d’être indemnisé, ce qui est appliqué aux Antilles et non à La Réunion. Sur les 150 stations-services de l'île, 110 sont louées aux gérants par les compagnies pétrolières. Une vingtaine d'entre elles sont encore ouvertes jusqu'à rupture de stock.
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la prefecture laisse faire pour justifier le retour des grosses marges que nous allons payer. Elle a bon dos la surcharge carburant" quand le petrole baisse de 50% . Pas de CRS, pas de requisition; socialaud akbar
Ras le bol de ces nantis qui roulent en gros 4x4 et sous prétexte de garder l'emploi bloquent l'économie de La Réunion qui va trop bien on le sait, mais ils s'en fichent, leur bien être avant tout, les bénéfices aussi.
Faire grève un lendemain de fermeture pour deuil (ce qui est normal) c'est d'une lâcheté monstrueusse.
Pourquoi Monsieur Le Préfet, qui savait que la SRPP serait bloquée n'a t'il pas pris les devants afin d'éviter que ces excités bloquent toute entrée ou sortie des camions.Ceci est répréhensible et mérite une concvoccction au tribunal. Essayez avec votre petite voiture de bloquer quoique ce soit, on vous embarque au poste, alors 2 poids, 2 mesures?
Agissez Monsieur le Préfet, et donnez le droit aux gens d'aller travailler, aux artisans et commerçants de faire leur métier, et réquisitionnez les pompes à essence.
De nos jours, lorsqu'une partie du personnel d'un hypermarché fait grève, ces derniers se retrouvent (rapidement) au tribunal car leur employeur décrète que leur mouvement influe sur le chiffre d'affaire de l'entreprise. Si les patrons de stations service veulent faire grève (droit initialement prévu pour les employés, au passage) disons que c'est leur droit (même si faire grève pour eux consiste à mettre au chômage technique ces fameux employés qu'ils disent "défendre"- Combien seront payés pour ces jours où ils se retrouvent malgré eux sans activité?) Mais, contrairement aux grévistes de l'hypermarché, ces fameux patrons se permettent de bloquer l'accès aux autre tenanciers de station (ceux qui ne veulent peut-être pas utiliser le drame de Grand-Bois pour tenter de s'en mettre plus dans la poche?) Je pense que pour le coup, ces fameux kidnappeurs de l'économie locale méritent, eux, leur place au tribunal