Le groupe France Télévisions attaqué en Outre-mer

Le site de Réunion 1ère piraté

  • Publié le 21 janvier 2015 à 09:37
Piratage Réunion 1ère

Dans la nuit du mardi 20 janvier au mercredi matin 21 janvier 2015, le site internet de Réunion 1ère a été victime d'un piratage informatique. Indisponible durant une bonne partie de la matinée, le site refonctionne désormais normalement. Sur la page d'accueil est apparu un message d'avertissement mentionnant "C'est en jouant avec le feu qu'on s'en brûle les doigts. J'espère que vous retiendrez la leçon désormais. Pourtant ce n'est pas compliqué de faire une mise à jour !" Le message était surmonté du dessin d'un visage laissant penser à une action du groupe des Anonymous, "mais pour le moment nous ne savons pas du tout d'où vient l'attaque", a précisé Gilbert Hoair, journaliste et responsable du site internet. L'attaque a visé une bonne partie des sites web du groupe France Télévisions en outre-mer : Outre-mer 1ère, Réunion 1ère, Mayotte 1ère, Martinique 1ère, Guyane 1ère, mais aussi les sites du groupe en Nouvelle-Calédonie, en Polynésie et à Saint-Pierre-et-Miquelon.

"Le site de Réunion 1ère vient de subir une attaque de hackers. Il est donc temporairement indisponible", ont annoncé sobrement nos confrères sur leur page Facebook. "Ici à La Réunion nous n'avons pas la possibilité d'intervenir pour remettre le site en fonctionnement. Tout est géré à Paris et tout est fait pour que les choses rentrent dans l'ordre le plus rapidement possible" a indiqué Gilbert Hoair. Si les auteurs du piratage n'ont pas nommément revendiqué leur attaque et s'ils n'ont pas été clairement identifiés, leur but était clair pour le journaliste. "Ils ont voulu nous priver de la possibilité d'informer et de faire circuler l'information" dit-il.

Le vendredi 16 janvier, plusieurs sites de journaux nationaux et de collectivités avaient été mis hors service. Aucune revendication n'avait été communiquée, mais ce black-out faisait suite à la menace de nombreux groupes de pirates qui parlaient actions de "grande ampleur". Ce piratage avait eu lieu une semaine après les attentats terroristes commis en Métropole le 7 janvier par les frères Kouachi contre Chalie Hehdo et ceux du 7 et 8 janvier perpétrés par Amedy Coulabaly. Un millier de sites français - dont celui de Ladom (l'agence de l'Outremer pour la mobilité) -, avait été piraté par des militants du "cyberdjihad."

www.ipreunion.com

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2 Commentaires
Depain , depuis son mobile
Depain , depuis son mobile
10 ans

Entre les sempiternels articles sur les requins et les micros trottoirs sur tout et n'importe quoi... C'est vrai les dangereux hackers ont voulu éteindre une voix qui dérange... Par contre si les anonymous pouvait s'occuper de l'info.re aussi!

Cave97
Cave97
10 ans

"...leur but était clair pour le journaliste. "Ils ont voulu nous priver de la possibilité d'informer et de faire circuler l'information" dit-il."

Laissez-moi rire, les Anonymous leur ont mis le nez dans leur caca, c'est pourtant limpide non!! Des sites non mis à jour truffés de failles de sécurité importantes, qu'ils s'estiment heureux d'avoir eu cet "audit" gratuit. Des personnes vraiment malveillantes auraient pu faire tomber ces sites bien plus longtemps (à voir les failles sur les fichiers de conf des serveurs...) et d'empêcher pour le coup de les 'priver de la possibilité de faire circuler l'information'... Tout ce blabla pour se défausser de l'incompétence notable des responsables technique... Bien fait, la leçon est retenue (enfin j'espère...)