Dans le sud de l'île, les lycéens de plusieurs établissement manifestent ce lundi 15 février au matin contre la chaleur étouffante dans les classes. "Il manque des ventilateurs, il fait trop chaud, on transpire, on ne peut pas travailler", s'exclame un lycéen de l'établissement professionnel François de Mahy à Saint-Pierre. Les climatiseurs, eux, sont rouillés et ne fonctionnement pas non plus, assurent d'autres élèves. Devant l'établissement, près de 200 lycéens attendent, refusent d'entrer dans les classes.
Dans les classes et les ateliers, les températures au thermomètre frôlent les 40 degrés. “On ne peut pas travailler. Même notre prof ne nous donne pas beaucoup de travail, on est tous en flemme", témoigne un élève. Les jeunes de plusieurs établissements (le lycée Antoine Roussin à Roches maigres Saint-Louis, le lycée Roland Garros au Tampon, le lycée François de Mahy à Saint-Pierre) ont répondu ce lundi matin à un appel lancé sur Facebook la semaine dernière. Il y a deux ans déjà, les lycéens avaient exprimé leur colère, réclamant des ventilateurs dans les classes.
Le lycée François de Mahy a été construit en 1972 et n’a depuis jamais été réhabilité. Le proviseur témoigne de son amertume. Il a fait plusieurs demandes de réhabilitation, une compétence qui relève de la responsabilité de la Région, celles-ci ont été mises en attentes ou refusées. Le dernier devis se chiffrait à 16 millions d’euros.
Si les élèves du lycée Antoine Roussin à Roches maigres Saint-Louis manifestent aussi en raison de la chaleur dans les salles de classe, la principale raison de la grève concerne la suppression d'heures de cours. "On est un lycée un peu défavorisé, on a moins heures de cours par rapport à d’autres lycées", assure une adolescente. Résultat : le nombre d'élèves va augmenter dans les cours restants. "Je suis en terminale S et ça sera impossible de faire les travaux pratiques à cause des produits dangereux qu’on utilise etc", anticipe une seconde lycéenne qui souligne "de mauvaises conditions pour notre réussite". Les élèves menacent de poursuivre le mouvement dans les jours à venir s'ils ne sont pas entendus.
Le syndicat CGTR Educ'action estime de son côté que "la mobilisation des lycéens du Sud contre la chaleur insupportable dans les classes relance la question d'un calendrier scolaire encore plus adapté aux réalités climatiques". En attendant que ce chantier soit ouvert au niveau du Rectorat, il appelle à la mise en place d'un "plan d'urgence chaleur".
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L'Éducation nationale augmente le nombre de poste de professeurs, mais le lycée se trouve moins favorisé que les autres! Il y aurait -il un problème d'organisation au rectorat?
200 lycéens en grève pour un établissement qui en compte plus de 650? Bravo la démocratie!
Bizarre îls ne sont même pas en débardeurs !!! Enfumage et paresse !
Pour que le lycée soit réhabilité, il faudrait que le chef d'établissement en face la demande non? Depuis1972 ils font quoi les différents proviseurs? Par contre au TAMPON qu'il fasse chaud,c'est impensable.