Ils demandent l'application du calendrier climatique

Les lycéens suspendent leur mouvement

  • PubliĂ© le 27 janvier 2014 Ă  15:06
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Alors que plusieurs manifestations ont éclaté ce lundi matin 27 janvier 2014 dans de nombreux établissements de l'île, notamment dans le Sud, les représentants des lycéens ont décidé, en début d'après-midi, de suspendre leur mouvement à l'issue d'un point presse organisé à Saint-Pierre. Ils comptent toutefois demander une entrevue auprès du recteur afin de réclamer l'application du calendrier climatique, soit l'allongement des vacances d'été. Un peu partout dans l'île, les lycéens étaient descendus dans la rue pour se plaindre de la chaleur.

Après une matinée très agitée dans les rues de Saint-Pierre, notamment aux abords du lycée professionnel François de Mahy, mais aussi dans plusieurs établissements du Sud de l’île, c’est d’abord la pluie qui a dispersé les lycéens en milieu de journée ce lundi. Ce sont ensuite les représentants des conseils des délégués pour la vie lycéenne (CVL) de plusieurs établissements de Saint-Pierre, de Saint-Louis et du Tampon qui se sont réunis lors d’un point presse pour annoncer qu’ils suspendaient leur mouvement, mais aussi pour apporter plusieurs précisions quant à leurs revendications, par les voix de Loïs-Reine Vrolant et Junior Ramin.

Ils ont tout d’abord tenu à se désolidariser des "casseurs" auteurs de plusieurs dégradations ce lundi matin. À Saint-Louis, des poubelles ont brûlé, des bus ont été caillassés ; à Saint-Pierre, deux vitrines ont été brisées, des poubelles renversées. "Ces gens-là sont venus  pour casser, ce ne sont ni des lycéens, ni des collégiens", ont insisté les représentants des CVL, qui "condamnent fermement" ces actes.

Ils ont par ailleurs affirmé que leur mouvement ne se bornait pas à réclamer des climatiseurs ou des ventilateurs. "Ce n’est pas ça qui nous intéresse, car cela coûterait beaucoup d’argent que l’on pourrait utiliser ailleurs et ça ne réglerait pas le fond du problème", ont-ils expliqué. Non, ce qu’ils demandent, c’est "l’application du calendrier climatique", prenant en compte non seulement les fortes chaleurs, mais également les risques cycloniques et de fortes pluies. Soit le maintien des dates actuelles du baccalauréat, mais l’allongement des vacances d’été avec une rentrée mi-février. C’est pour faire valoir ces revendications-là qu’ils vont demander audience auprès du recteur.

C’est d’ailleursce dernier que met en cause Patrick Corré, secrétaire général de la CGTR Educ’action, présent ce lundi à Saint-Pierre à l’invitation des représentants des lycéens. "Trois solutions ont été envisagées par le rectorat : l’alignement sur le calendrier de la métropole, un calendrier mixte avec le maintien des dates du bac mais l’allongement des vacances d’été, et enfin un calendrier climatique pur et dur avec la modification des dates du bac", explique-t-il. "C’est la deuxième solution qui a été retenue, sauf que le recteur a décidé tout seul de raccourcir les vacances d’été", poursuit le syndicaliste.

En attendant leur entrevue avec le recteur, les lycéens ont donc décidé de reprendre les cours ce mardi 28 janvier. "S’il y a des gens dans la rue demain, ce ne sera pas de notre initiative", ont souligné les représentants des CVL.

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1 Commentaires
Jérôme Sanchez
Jérôme Sanchez
11 ans

En France métropolitaine, l'année scolaire commence après l'été. Pourquoi n'en serait-il pas de même à la Réunion ? On commencerait l'année scolaire après l'été austral, mi-février ou début mars. La Nouvelle-Calédonie le fait bien, elle. C'est un TOM qui est aussi dans l'hémisphère sud.