Conférence économique et social à la CCIR (actualisé à 11h05)

Les manifestants lèvent le camp

  • Publié le 14 novembre 2012 à 09:00

A 11 heures ce mercredi 14 novembre 2012, les travaux de la conférence économique et sociale se poursuivent à la Chambre de commerce et d'industrie (CCIR), tandis que les organisations syndicales CGTR, CFDT, Unsa et Solidaires, qui manifestaient devant les grilles de la chambre consulaire, lèvent le camp. Les syndicats pointent du doigt une conférence qui n'est pas représentative de la population, et réclament notamment le maintien du RSTA et l'intégration de la prime Cospar dans les salaires. Ils ont prévenu qu'ils se réuniront dès la semaine prochaine pour décider de la suite des actions à mener. "Le début d'année sera chaud, extrêmement chaud", a précisé Ivan Hoareau, secrétaire général de la CGTR. Les conclusions de la conférence économique et sociale doivent être rendues ce jour.

11 heures : les organisations syndicales qui manifestaient depuis ce matin devant les grilles de la CCIR ont décidé de lever le camp. Ivan Hoareau estime qu'il s'agit là d'une "mobilisation réussie" puisqu'elle n'a été préparée qu'en deux jours. Les organisations syndicales se réuniront à nouveau la semaine prochaine pour décider de la suite des actions à mener, a expliqué Ivan Hoarau. Il n'a pas exclu d'élargir le mouvement à d'autres organisations. Il a prévenu que "toute mobilisation ne pourra aller qu'en s'amplifiant". "Le début d'année sera chaud, extrêmement chaud", a-t-il conclu. Pendant ce temps, les travaux sur la conférence économique et sociale se poursuivent à l'intérieur de la CCIR.

10h25 : Une délégation de l’ARCP, avec en tête Jean-Hugues Ratenon, entre à l’intérieur de la CCIR. Ce dernier exprime son incompréhension : "Cette conférence ne correspond pas aux attentes de la population", dit-il. "Oui pour l'union, mais elle doit prendre en compte la population qui est en souffrance. La lutte contre la pauvreté devrait être au coeur de cette conférence. La moitié de la population vit sous le seuil de pauvreté. Comment peut-on supprimer le bonus Cospar et le RSTA alors que c'est le résultat d'une mobilisation de la population et que ces primes viennent aider les foyers les plus pauvres ?", s'interroge Jean-Hugues Ratenon. Il a aussi indiqué : "Nous refusons l'augmentation prévue de la bouteille de gaz au mois de janvier". "Il faut empêcher La Réunion de sombrer encore plus dans la pauvreté", a-t-il conclu.

9h40 : Ivan Hoarau s’adresse aux manifestants. Il explique qu’il y a eu "discrimination" envers les délégués syndicaux, et réitère qu'il est essentiel de répondre à l'urgence sociale et qu'il faut maintenir le bonus Cospar et le RSTA.

9h30 : Alors que les délégués syndicaux sortent de la CCIR, Jean-Hugues Ratenon, président de l'ARCP (alliance des Réunionnais contre la pauvreté) est arrivé devant les grilles de la chambre consulaire. Il a prévu d'y entrer vers 10h15 pour faire une déclaration.

9h10 : Après un bref ralé poussé, les délégués syndicaux ont pu entrer à l’intérieur de la chambre consulaire afin de faire une déclaration et expliquer les raisons de leur non participation aux conclusions de cette conférence économique et sociale. Ivan Hoareau s’insurge en premier lieu : "Il a fallu attendre un quart d’heure, 20 minutes, avant de pouvoir entrer, nous avons un traitement différent des invités à la conférence, c’est inadmissible", dit-il. Il ironise sur le lieu où se tient la conférence : "Elle se fait à la chambre de commerce et d'industrie, alors que son président disait hier encore qu’il faut choisir entre l’économique et le social". "Aujourd’hui, il n’y a aucune réaction sur l’urgence sociale. La conférence se tient sans les forces sociales du pays", déplore Ivan Hoarau. Sa déclaration, au nom des organisations syndicales est à retrouver sur le lien suivant. Après son intervention, le préfet Jean-Luc Marx lui a d'abord répliqué : "Tout invité peut intervenir, tant que ce soit dans le respect, l'esprit de dialogue et le calme", puis a ajouté "avoir enregistré" sa déclaration, assurant que les revendications syndicales feront partie de la restitution des travaux. La délégation syndicale a ensuite quitté la salle où la conférence se poursuit. Avant de sortir, Max Banon, représentant de la CGTR, a déclaré : "La bataille ne fait que commencer".

8h55 : Les représentants syndicaux commencent à s’impatienter. Alors que les participants à la conférence économique et sociale entrent sans problème, les syndicalistes sont tenus pour l’instant de rester à l’extérieur. Estimant qu’il est "scandaleux" d’attendre des dizaines de minutes dehors, quelques-uns commencent à escalader les grilles de la CCIR.

8h45 : Les grilles de la CCIR sont fermées. Un important dispositif des forces de l'ordre sont sur place. Si les participants à la conférence économique et sociale sont déjà entrés, les représentants syndicaux sont pour l'instant tenus à l'extérieur, alors qu'une délégation doit entrer pour faire une déclaration.

8h30 : Une conférence économique comportant un volet social se tient ce mercredi 14 novembre 2012 à la Chambre de commerce et d’industrie de La Réunion. Les participants arrivent peu à peu. Cette conférence vise à mener une réflexion d’ensemble sur les différents axes prioritaires du développement économique des départements et collectivités d'outre-mer. Les organisations syndicales CGTR, CFDT, Unsa et Solidaires ont décidé de bouder la conférence, estimant qu’elle ne répond pas aux attentes de la population. Une centaine de manifestants est présente aux abords de la CCIR. Une délégation composée de représentants syndicaux a prévu d'entrer et d'expliquer pourquoi elle ne participera pas à la conférence. A noter que la Région et le Département ont également décidé de bouder cette conférence économique et sociale.

www.ipreunion.com

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2 Commentaires
jesuis, depuis son mobile
jesuis, depuis son mobile
11 ans

Putain qu'il est souple le kamarad Yvan

ocolococo, depuis son mobile
ocolococo, depuis son mobile
11 ans

Bravo Yvan don azot