Alors que la violence fait rage dans l’île sœur, les élus de Mayotte ont décidé de faire une journée « morte » en attendant une réaction de l’État. Les élus ont donc décidé de fermer les écoles et de suspendre le ramassage scolaire. (Photo photo RB imazpress )
Secoués par une nouvelle vague de violences, les élus, en attente d'une réaction de l’État, ont décidé notamment de fermer les écoles ou encore de suspendre le ramassage scolaire, ont annoncé nos confrère de Réunion La 1ère.
Ce mardi, nouvelle réunion, avec une unique décision : ce jeudi, Mayotte vivra une journée île morte avec notamment la fermeture des écoles du premier degré, l'absence de ramassage scolaire ou encore de demander aux parents de garder leurs enfants à la maison. Une décision prise jusqu'à nouvel ordre. "Les élus se sont mobilisés et sont venus en masse, tout comme le collectif, tout le monde a pris la mesure de la gravité de la situation." assure Daniel Zaidani alors que pour Madi Souf, maire de Pamandzi et président de l'Association des Maires de Mayotte "L’État doit prendre ses responsabilités en faisant appliquer la loi à Mayotte tout comme nous les élus en portant plainte contre les marchands de sommeil pour les dissuader d'héberger des clandestins."
Une décision qui intervient moins d'un mois après la visite ministérielle à Mayotte du ministre de l'Intérieur et des Outre-mer, Gérald Darmanin.