Fonction publique

Nicolas Sarkozy veut supprimer "entre 300.000 et 350.000" postes de fonctionnaire en 5 ans

  • Publié le 9 mars 2016 à 18:52
Nicolas Sarkozy à Paris le 9 mars 2016

Le président des Républicains Nicolas Sarkozy a émis mercredi le souhait de supprimer "300.000 à 350.000 postes" de fonctionnaires en un quinquennat, lors d'une convention de son parti consacrée à la fonction publique.

"Le premier objectif, c'est de supprimer (au cours d'un) quinquennat entre 300.000 et 350.000 postes de fonctionnaires. C'est pas une mince affaire", a affirmé M. Sarkozy en clôture d'une matinée de travail de son parti sur le sujet. Dans un entretien au Monde, il chiffre le gain attendu à "7 milliards d'euros d'économies".

"Le second objectif, c'est celui de l'égalité (...): nous ne pouvons pas accepter les différences de traitement entre le secteur public et privé, c'est une question de cohésion nationale", a poursuivi l'ancien président devant les membres de son parti.

Le prédécesseur de François Hollande a rappelé les mesures qu'il souhaitait voir adoptées: "Recommencer le non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite à l'exception des services de sécurité"; "réformer la Constitution pour imposer" cette règle aux collectivités locales.
M. Sarkozy veut aussi "faire converger le public et le privé sur la retraite. 63 ans dès 2020, 64 ans dès 2025", avec alignement du mode de calcul des pensions, des jours de congés, du "dialogue social interne", suppression des régimes spéciaux, rétablissement du jour de carence dans la fonction publique, etc.

M. Sarkozy veut aussi "augmenter le temps de travail des fonctionnaires", avec des services publics "au moins aux 35 heures", augmenter "de 25% le temps de présence" des enseignants ; revoir le "carcan" du statut de la fonction publique avec la "fin de l'impunité" pour les fonctionnaires qui "ne font pas bien leur travail" mais aussi la création d'un "contrat de droit privé" pour certaines missions non-régaliennes ; rémunérer en fonction notamment du mérite.

"Je souhaite que les contrôles (de l'administration) dans l'entreprise et les particuliers deviennent l'exception et non pas la règle (...)" avec un délai de prescription réduit à un an, a aussi prôné M. Sarkozy. Il a vanté son action à l'Elysée entre 2007 et 2012, "la seule fois qu'un président de la République a conduit à la diminution des effectifs de la fonction publique", en l'occurrence ceux de la fonction publique d'Etat. "Ca veut pas dire que c'est suffisant, mais ça veut dire que personne ni à gauche ni à droite ne l'avait fait avant". "Quand je m'ausculte, je m'inquiète, quand je me compare, je me rassure", a-t-il résumé plus tard, sourire au coin des lèvres.

AFP

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2 Commentaires
CHABAN
CHABAN
9 ans

Chiche
Qu'il commence par rembourser et refuser les 2.millions annuel qu'on paye pour lui, pour l'exemple .

mécoué
mécoué
9 ans

Ce n'est pas une ineptie, c'est la résultante d'une logique de la productivité qu'applique Sarko. C'est la conséquence de tous les "automatismes non indispensables" mis en place dans les services. Hélas beaucoup d'agents ne font désormais que de la présence journalière, ils n'ont plus d'occupation, les logiciels gèrent tout en lieu et place. Qui oserait encore prétendre le contraire car depuis : l'analyse médicale jusqu'à la gestion des feux tricolores des villes en passant par la présence des élèves en classe , tout est automatisé et sous contrôle informatique , ce qui est une véritable hérésie, car aucun lieu de la planète n'est à l'abri des méfaits soudain d'un orage magnétique qui ferait s'écrouler en une fraction de seconde tout le fonctionnement d'une région, d'un Pays, beaucoup d'accidents à travers le monde sont attribués à ces phénomènes naturels, nuisibles à l'informatique et ses dérivés?
S'imagine-t-on de plus ce que l'utilisation entre autres, de la carte bancaire, cette pseudo liberté supplémentaire, par rapport à un chéquier, peut supprimer comme emploi ?
Se pose ici la responsabilité de tout un chacun, faut-il faire travailler les machine ou l'homme ? On ne peut pas tout avoir : un automatisme outrancier et en même temps la disparition du chômage.
En plus des dirigeants qui sont quasiment tous à la "solde...", nous les "moutons de Panurge" qui formons la majorité des consommateurs, ziskakan nou va aliment' lo cancer ki détruit nout tout' ? fo comprend que 1 salad péï sora toujours pli cher que çaq i vient déors (Mada...) et si ou lé pas solidaire ek nout planter, domin kan ou n'ora bésoin vrément, nora pi rien.( méfaits des moyens outranciers et de ses conséquences à long terme...)
Dans le domaine de la musique le mal est pire qu'ailleurs me semble-t-il, dans les années 70, environ 50 formations musicales de 5 musiciens au moins, fournissaient au moins une prestation par semaine, qu'en est-il aujourd’hui, où il suffit d'appuyer sur un bouton pour entendre un orchestre complet avec un seul individu ? En étant complice de cette arnaque, par l'utilisation de ce type d'appareil performant, ne se tire-t-on pas une balle dans le pied professionnellement parlant ? Pour tenter d'améliorer la situation pour nous et notre entourage, il nous faut être responsable et ne plus sombrer dans l'égoïsme, toujours réfléchir avant d'agir