Conseil d'administration du parc national - Manifestation devant la CCIR

Saint-Denis : le C.mac dit non Ă  la charte

  • PubliĂ© le 29 avril 2013 Ă  14:25
Manifestation du C.mac

A l'appel du C.mac (collectif pour le maintien des activités au coeur de La Réunion), une cinquantaine de personnes manifeste ce lundi après-midi, 29 avril 2013, devant le siège de la CCIR (chambre de commerce et d'industrie de La Réunion) à Saint-Denis, où le parc national s'est réuni pour faire valider définitivement son projet de charte. Tous les accès à la CCIR ont été fermés. Un important cordon de policiers a été déployé sur place. Certains manifestants ont tout de même essayer de s'infiltrer au sein de la CCIR en escaladant les grilles. D'autres se sont installés au milieu de la rue de Paris, où la circulation est perturbée. Pour rappel, les membres du C.mac estiment que "ce projet de charte ne correspond en rien aux besoins pourtant criants d'une île en pleine crise". Ils réclament la mise en place d'un référendum dans chaque commune à ce sujet.

A l'appel du collectif pour le maintien des activités au coeur de La Réunion (C.Mac) une cinquantaine de personnes s'est rassemblée devant le siège de la CCIR à Saint-Denis, où se tient le conseil d’administration du Parc national ce lundi après-midi.

Les opposants à la charte du Parc national souhaitent ainsi "interpeller l’opinion publique et sensibiliser les administrateurs" sur leurs revendications. Parmi eux, des éleveurs, des planteurs, et des commerçants.

Selon Antoine Fontaine, membre du C.mac, "le collectif est né pour tenter de protéger les activités traditionnelles qui existent encore dans le coeur du parc national". "Or, rien n'a avancé concernant l'élevage traditionnel, le commerce ambulant, ou les planteurs de géranium", dit-il.

Il précise : "On est toujours au point mort, on est face à une administration qui n’arrive pas à se décider sur ces dossiers emblématiques de notre culture et qui sont remis en question par la présence du parc national. De nombreux agriculteurs se retrouvent avec des terres agricoles qui sont classées dans le coeur du parc et qu’ils ne peuvent plus cultiver. A l’heure où on parle de la production locale et de lutte contre le chômage, ce sont des décisions qui sont en train de détruire l’emploi local".

Les membres du C.mac estiment que "la charte du parc est en train d'effacer des pans entiers de l’Histoire des Hauts dans l'indifférence généralisée". Selon eux, ce projet "stigmatise les personnes qui exercent encore des activités traditionnelles, mais ne porte aucune vision pour La Réunion de demain". Ils comparent la charte à "une régression en matière de liberté" puisqu'elle "pose un grand principe général d'interdiction et impose des autorisations pour tout et n'importe quoi".

Le C.mac regrette par ailleurs que "la population de l'île n'a jamais été directement associée à l'élaboration de la charte".

www.ipreunion.com

guest
1 Commentaires
Boulébil
Boulébil
12 ans

Il edt trés important que les réunionnais soient prioritaires pour les emplois sur leur territoire.