"Un homme handicapé, amputé d'un bras et des deux jambes, s'est retrouvé en sous-vêtement, sans ses prothèses, lors d'un contrôle de police. La vidéo est devenue virale et nombre d'internautes dénoncent l'indifférence des policiers" écrit bfmtv.com. Un témoin, Jean-Didier Bakekolo, a entièrement filmé la scène et l'a publié sur sa page Facebook. On l'entend demander de l'aide aux trois policiers qui s'éloignent quasiment sans un regard.
"Les images sont choquantes. Un homme handicapé, amputé des deux jambes et d'un bras, est assis au sol sur le quai du RER à Gare de Lyon lundi. Il est en sous-vêtement, ses prothèses de jambes sont à terre et ses affaires éparpillées. Trois policiers viennent de le contrôler et s'en vont, sans l'aider pour se relever, enfiler son pantalon ou remettre ses prothèses" écrit bfmtv.com.
Jean-Didier Bakekolo, qui a filmé la scène, explique sur sa page Facebook : "je me suis retrouvé devant une fouille d'une brutalité inouïe […]. Les agents ont obligé cet homme à se dénuder, le pauvre s'est retrouvé sans prothèse afin de prouver sa coopération aux yeux de la loi".
"Initialement postée mardi 3 mai à minuit sur le mur Facebook de Jean-Didier Bakekolo, qui a filmé la scène, la vidéo a été vue près de 23 000 fois en à peine 24 heures. Sur d’autres comptes Facebook qui ont repris ces images, elles dépassent les 300 000 vues" note le site observers.france24.com.
Sur ce site, François Bayga, l’homme handicapé qui a été contrôlé, raconte la scène, telle qu’il l’a vécu. "C’était lundi, je cherchais le train pour rejoindre la gare du Nord. Sur le quai, trois policiers se sont dirigés vers moi. Ils m’ont demandé mes papiers alors j’ai enlevé mon sac à dos et je leur ai montré" dit-il.
"Mais je n’ai pas tous mes papiers, je vis en France mais ma demande de papiers est encore en attente à la préfecture. Je leur ai dit, ils m’ont alors répondu que je n’avais rien à faire dans la gare. Je leur ai donné mon téléphone, ma carte AME [aide médicale d’État, NDLR] et ma carte d’inscription à mon club de rugby en fauteuil roulant. Ils m’ont demandé mon lieu de résidence, je leur ai dit que j’étais dans un centre d’hébergement. Ils m’ont demandé où j’avais eu mon téléphone, m’accusant de l’avoir volé. J’ai commencé à m’énerver, je ne comprenais pas ce qu’ils voulaient" dit encore François Bayga cité par observers.frace24.com.
"J’ai été plaqué contre le mur et tandis que je me débattais l’un des policiers me tirait la jambe. Il voulait savoir ce que j’avais sur moi, je leur ai dit plusieurs fois "ce sont des prothèses". Ils ont insisté pour me fouiller. J’ai alors tout enlevé. Je me suis assis par terre pour leur montrer qu’ils avaient eu ce qu’ils voulaient (...) Heureusement qu’il y avait des témoins pour m’aider sinon la police m’aurait laissé planté là, c’est ça le pire. Un passant m’a aidé à remettre mes affaires sur moi. Je me suis senti complètement humilié" poursuit François Bayga.
Alors que les trois policiers s'éloignent, Jean-Didier Bakekolo, qui filme toute la scène, s'exclame alors "Monsieur l'agent on a besoin de vous, ça ne se fait pas, c'est de l'humiliation". Un seul policier se retourne à peine, continuent de marcher avec ses deux coéquipiers. Le témoin continue de filmer et de les appeler. En vain.
C'est un passant et une contrôleuse qui aideront François Bayga à remettre ses prothèses.
www.ipreunion.com
Et après ça, les flics viennent la ramener parce qu'ils seraient "victimes de violences" ?
La police est un appareil destiné à mater les pauvres, à intimider la population laborieuse, pour qu'elle reste à sa place. Qu'elle bosse, qu'elle encaisse son exploitation...mais qu'elle la ferme !
Je remarque de plus que la victime est un Africain. Ces flics auraient-ils agi de la sorte si l'homme avait été blanc ? Blanc et pauvre, peut-être !
La police française, l'armée française, ont été "éduquées" dans la tradition d'un Etat colonialiste qui colportait en son sein et dans toute la société le mépris des colonisés. Les peuples africains restent,malgré les indépendances, toujours sous la coupe de puissances comme la France et le mépris raciste et colonial bien présent dans ces corps de répression destinés à maintenir l'ordre social existant. L'ordre des puissants contre les opprimés.
La police multiplie les bavures et les violences contre la population au point que la presse ne peut plus l'ignorer. Meme TF1 et France2 commencent à lacher des infos sur ces bavures. De simples clients de restaurant sont tabassé par les flics alors qu'il ne manifestent meme pas, d'autres sont estropié a vie par les flashball. Et le syndicat (supprimé pour prise à partie - webmaster ipreunion.com) alliance ose la provocation d'appler a manifester place de la republique là ou les nuits debont ont commencé. On espere que des black blocks iront les encourager avec la chanson de bob marley: i love the sheriff
Mais quel bande (supprimé pour injures - webmaster ipreunion.com) a mais qu'on leur colle des travaux d'intérêt généraux à ces flics qui abusent de leur statut!! C'est pas normal!!! Et le droits de l'homme la dedans??? On est pas censé être le pays des droits de l'homme???
Il y a tellement de choses regrettable dans cette vidéo!!