Ce jeudi 8 septembre 2016, le centre de ressources et d'appui sur le risque requin a tenu son conseil d'administration. C'est le second depuis la création de l'association. Lors de cette réunion, Olivier Bielen a été nommé directeur et de nouvelles pistes de travail ont été évoquées. Une augmentation des amendes envers les contrevenants ainsi que la mise en place de gendarmes à jet-skis pourraient ainsi entrer en vigueur.
C'est en présence du sous-préfet de Saint-Paul, Frédéric Carre, que de nouvelles pistes de travail concernant le risque squale ont été abordées. Le centre de ressources et d'appui, qui accompagne les projets de sécurisation des collectivités, compte renforcer les mesures mises en place. Car l'ßle n'est pas encore sortie de la crise requin : la derniÚre attaque a eu lieu à la fin du mois d'août dernier. Un bodyboardeur a été happé par un squale alors qu'il était dans l'eau avec des amis. Le drapeau rouge était alors levé, le filet étant endommagé par un trou.
AprĂšs retour d'expĂ©rience, le filet prĂ©sentait quelques jours aprĂšs trois trous supplĂ©mentaires, selon les informations de Patrick FloĂšrs, adjoint au maire de Saint-Paul. Si le dispositif n'est pas prĂȘt d'ĂȘtre abandonnĂ©, celui-ci doit s'amĂ©liorer, notamment sur la question de la houle. "C'est Ă l'entreprise Synergie - qui fabrique les filets - de trouver une solution", estime Patrick FlorĂšs. Ce dernier souhaiterait voir un agent assermentĂ© sur la plage le jour oĂč la flamme rouge est hissĂ©e.
Lors de ce conseil d'administration, le centre de ressources et d'appui du risque requin a notamment Ă©voquĂ© ces filets anti-requins dressĂ©s Ă Boucan et aux Roches Noires. Un dispositif semblable pourrait ĂȘtre mis en place sur le spot des Trois Bassins, bien que le relief du site soit diffĂ©rent de celui de Saint-Paul. Si le projet vient Ă se concrĂ©tiser, l'association pourrait mutualiser les moyens afin d'en rĂ©duire les coĂ»ts.
DĂ©sormais Ă la tĂȘte du centre, Olivier Bielen compte explorer davantage de "dispositifs innovants". Ballon Ă l'hĂ©lium, sonar, camĂ©ras sous-marines, autres types de filets... "On dispose d'une enveloppe dĂ©diĂ©e de 200 000 euros pour faire ces tests et valider ou pas ces dispositifs" prĂ©cise le directeur. Son objectif est de se coordonner le mieux possible avec les partenaires publics et de "construire une expertise pour rĂ©duire le risque requin Ă La RĂ©union".
La question de la pĂȘche en zone de protection renforcĂ©e a Ă©galement Ă©tĂ© posĂ©e sur la table lors de ce conseil d'administration. Le CRA pourrait en effet solliciter une nouvelle fois la RĂ©serve marine aprĂšs que l'arrĂȘtĂ© pris par le PrĂ©fet, autorisant le prĂ©lĂšvement de squales dans la zone ait Ă©tĂ© suspendu.
Autres mesures qui pourraient entrer en vigueur : la mise en place de gendarmes à jet-skis ainsi que la possibilité d'assermenter un membre des forces de l'ordre en cas de drapeau rouge. Les amendes envers les contrevenants, fixées à 38 euros, pourraient également connaßtre une augmentation.
CÎté administratif, la structure a été enrichie par deux nouveaux membres, provenant de l'Université et de la mairie de Saint-Pierre qui seront à disposition des besoins de l'association. Deux salariés intÚgreront l'équipe ce jour. Une commission innovation et une autre scientifique, encadreront les différents travaux. En tout, 17 membres actifs constituent le centre de ressources.
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On pourrait avoir les noms de ces 17 personnes ? Leur CV etc...