Une semaine après la pose des drumlines et des premières palangres en baie de Saint-Paul, le comité régional des pêches maritimes et des élevages marins (CRPMEM) de La Réunion fait le bilan ce jeudi 24 janvier 2014 sur le projet "Cap Requins". Un projet qui, selon le comité, "apporte déjà des avancées et de premiers enseignements significatifs". Le système de déclenchement des alertes en temps réel lors d'une capture sur les drumlines, l'innovation technologique et écologique de ce projet, ayant jusqu'à présent parfaitement fonctionné, précise-t-il. En effet, cinq squales, dont un requin tigre mâle de 3,19 mètres et d'un poids de 186 kilos, et un autre de 3,53 mètres pour un poids estimé de 360 kilos, ont été respectivement capturés vivant le 21 janvier à 23 heures 44 et le 22 janvier à 20 heures 58 avant d'être prélevés pour être valorisé dans le cadre du programme de réévaluation du risque sanitaire "Ciguatera 2".
Ainsi, dans le détail, depuis le 14 janvier, six alertes de captures ont été reçues par le coordonnateur de Cap Requins qui s’est immédiatement rendu sur zone pour remonter les spécimens. Parmi eux, outre les deux requins tigre, indique le CRPMEM, une carangue gros-tête de 36 kilos, capturée vivante le 16 janvier à 9 heures 40 puis prélevée pour être versée aux échantillons d’analyse sur la déprédation des espèces côtières; un requin marteau mâle de 2,50 mètres et d’un poids estimé de moins de 100 kilos, ainsi qu’un requin nourrice mâle de 3,05 mètres, capturés vivant puis relâchés après avoir été marqués. Un autre requin marteau a, par ailleurs, été capturé mais retrouvé mort.
"Le déploiement des stations d’écoute acoustique autour des drumlines en début de semaine dernière et les relevés de données qui seront réalisés dans les prochains jours permettront d’évaluer rapidement l’évolution de la fréquentation de la zone par les requins déjà marqués et d’aborder l’influence des drumlines sur l’attractivité des requins sur cette partie de la Baie de Saint Paul. Le suivi des captures dans le temps complètera par la suite le test de faisabilité qui est réalisé sur l’intérêt des drumlines comme démarche de protection", précise le comité.
Par ailleurs, en complément de la valorisation des deux premiers requins prélevés au titre de "Ciguatera 2", des analyses sur la biologie, la reproduction, ou encore la croissance des spécimens capturés permettront d’enrichir les données acquises dans le cadre des projets scientifiques conduits localement, et notamment Charc, souligne encore le CRPMEM, notant que "l’amélioration en continu du protocole d’expérimentation du projet Cap Requins va notamment porter dans les prochaines heures sur la réduction du temps d’intervention sur zone après déclenchement de l’alerte pour diminuer davantage le risque de mortalité".
Réponse à Le Bon. Merci d'abonder dans mon sens. Effectivement, personne ne change de destination de vacances pour le risque routier car il n'éveille pas ni de peur ancestrale et ni de fantasmagorie. Le requin si ! C'est tout ce que je voulais démontrer. Encore merci de ton appui !
PS : évidemment, je ne souhaite aucunement qu'on te supprime ton permis de commenter car j'ai la chance d'entendre avec plaisir la contradiction entre gens bien éduqués et attachés au droit d'expression. Ils se font rares ces derniers temps.
(prélevés pour être valorisé dans le cadre du programme de réévaluation du risque sanitaire "Ciguatera 2".) .....quelle est la signification exacte de ces mots . Messieurs les pêcheurs pour une fois soyez sincères. Financièrement parlant c'est rentable? Messieurs les soit disant scientifiques comment pouvez vous tirer des conclusions sur la croissance, la reproduction etc...etc à partir d'animaux morts, vous vous moquez du monde .....pourriez vous communiquer sur le coup financier de toute cette affaire et de plus d'où viennent les fonds. Si il s'avérait que ce soit des fonds publics donc nos impôts, je ne suis pas certaine que les français soient d'accord si on les mettait au courant.
Pour finir il faut savoir que par exemple les éléphants tuent entre 150 à 300 personnes par an , les hippopotames plus de 100 . Mais sur terre les lobbyings de pêcheurs n'y sont pas.
En 2012 les requins ont tués 8 personnes ....les méduses 100 personnes.
L'homme quant à lui tue entre 38 et 100 millions de requins par an. Une grande partie ne sert qu'à alimenter le marché chinois en ailerons.....marché très juteux .....les chinois auraient ils débarqués à la Réunion ?
En résumé sur notre encore belle planète Terre le plus grand prédateur c'est l'homme.
Ce scandale doit cesser .........
Alcibiade, ce qui compte c'est que les humains aillent se baigner ailleurs!!! C'est l'Homme le danger pour la Planète et ses créatures et non l'inverse, bouffon!
Scapin, entre le bal des faux cul, et celui des vrais cons, le choix n'est plus à faire. C'est pareil qu'entre la vie d'un humain et celle d'un poisson.
Scapin, ta fourberie et vraiment légendaire.
comparer une attaque de requin avec un accident de voiture témoigne d'une mauvaise foi dangereuse, et qui mériterait (presque) qu'on te supprime ton permis de commenter.
tu ne changes pas de destination de vacances parce qu'il y a eu des accidents de voiture...par contre si le risque de décéder des suites d'une attaque de requin et fort, tu y réfléchiras à deux fois avant de t'y rendre.
à la Réunion, avec moins de 1000 téméraires dans l'océan en 2013 il y a eu 2 morts, soit un risque de 1/500...
Dans les autres pays du monde, le risque de 1/2 000 000 au minimum...
Mais fort heureusement, tu n'es pas "écolo" !
Alcibiade, les attaques de requins ont été légèrement plus nombreuses ces deux dernières années. Le mot légèrement est employée à dessin car scientifiquement on ne peut faire de statistique avec des chiffres aussi bas. Nous sommes à 3 ou 4 fois plus d'attaques. Mais le nombre de base est un (environ une attaque par an). Si nous avions 200 attaques par an depuis 30 ans et un pic de 600 à 800 attaques depuis deux ans, nous pourrions avoir des conclusions statistiques indéniables. Si nous comparons le nombre annuel d'incidents liés aux requins avec ceux des accidents sur les routes réunionnaises, la conclusion devrait amener à la pose de beaucoup de drumlines... anti chauffards. La différence notoire entre ces deux phénomènes relève de la fantasmagorie liée aux requins. Nous avons des témoignages de beachage de requins qui chassent les piétons. Est-ce bien sérieux ??
Tous les vieux réunionnais vous diront qu'ils ne se baignent pas dans la baie de Saint Paul car ils savent (et ne découvrent pas) qu'il y a des requins à cet endroit. En conclusion, l'attaque par un requin me terrifie par sa nature mais les faits sont têtus. Les routes réunionnaises sont beaucoup plus dangereuses que la baignade, la plongée, le surf... Et je ne suis ABSOLUMENT pas écolos.
D'un faux-cul à l'autre, la compagnie est longue ! Ce qui compte c'est que les requins dangereux sont éliminés des zones de baignade et d'activités nautiques grand-public. Quant aux subtilités lexicales elles importent peu, les uns emploient des euphémismes de peur de froisser les environnementalistes ultras, ou les animalistes en goguette, les autres voient dans l'élimination des requins qui mettent en péril la sécurité des personnes des "assassinats", prouvant ainsi la totale confusion morale dans laquelle ils errent. Alors disons-le, on peut éliminer ou tuer des requins, comme tout autre bête dangereuse, pour garantir la sécurité publique. Ceux qui s'opposent à de telles nécessités sociales n'ont qu'à retourner à l'état de nature, qui était bien éloigné de la vision idyllique que s'en font les tenants de l'écologie politique entre autres "pastèques" des villes.
L'utilisation du mot "prélevé" au lieu de "tué" montre que ceux qui conduisent ces actions ont eux-mêmes du mal à assumer leurs actes. C'est un peu le bal des faux culs !