Trois jours aprÚs l'attaque d'un baigneur à l'Etang-Salé

Crise requin : "Il n'y a pas de solution simple" pour le prĂ©fet Jean-Luc Marx

  • PubliĂ© le 29 octobre 2013 Ă  10:55
Crise requin : "Il n'y a pas de solution simple" pour le préfet  Jean-Luc Marx

En marge des rencontres territoriales contre la pauvretĂ© organisĂ©es au parc des Expositions de Saint-Denis, le prĂ©fet Jean-Luc Marx s'est exprimĂ© sur la crise requin, trois jours aprĂšs l'attaque qui a coĂ»tĂ© une jambe Ă  un baingeur Ă  l'Etang-SalĂ©. Rappelant que l'arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral n'avait pas Ă©tĂ© "pris Ă  la lĂ©gĂšre", il a estimĂ© que la crise Ă©tait un "phĂ©nomĂšne complexe" et qu'il n'y avait "pas de solution simple". Par ailleurs, l'Ă©tat de santĂ© de Tanguy - toujours hospitalisĂ© au CHU de Saint-Pierre - se serait stabilisĂ©, mĂȘme si ni les mĂ©decins, ni la prĂ©fecture n'ont communiquĂ© officiellement d'informations Ă  ce sujet.

Depuis samedi et ce nouveau drame liĂ© Ă  la crise requin, Jean-Luc Marx se retrouve de nouveau dans l’Ɠil du cyclone, accusĂ© ici d’inaction, lĂ  d’incompĂ©tence. InterrogĂ© ce mardi en marge de la venue de François ChĂ©rĂšque, les premiers mots du prĂ©fet ont d’abord Ă©tĂ© "une rĂ©action de compassion" envers Tanguy et ses proches.

QuestionnĂ© sur de nouvelles mesures Ă  prendre, il a rappelĂ© que "l’arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral n’a pas Ă©tĂ© pris Ă  la lĂ©gĂšre" et "qu’un plan Ă©tait en train d’ĂȘtre mis en place". "La crise est un phĂ©nomĂšne complexe, il n’y a pas de solution simple", a-t-il ajoutĂ©.

www.ipreunion.com

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4 Commentaires
alcibiade
alcibiade
12 ans

Le post de "Martin" est assez typique du comportement des extrĂ©mistes verts, ou de leurs avatars auto-proclamĂ©s, selon lesquels toute pensĂ©e ou expression qui ne correspond pas Ă  la vulgate propagĂ©e par leurs reprĂ©sentants officiels ou fantasmĂ©s s'apparente Ă  du fascisme : "pensĂ©e simpliste et fascisante". Passons sur l'ignorance totale, politique et historique, du commentateur pour les termes qu'il emploie - fascisme en particulier - passons sur le niveau d'expression ou de langue sans doute en phase avec la hauteur de vue que supposent les idĂ©es suggĂ©rĂ©es, telles que l'adhĂ©sion aveugle Ă  une conception dĂ©shumanisĂ©e de la sensibilitĂ© Ă©cologique - c'est ce que l'on nomme l'Ă©cologisme - sans oublier le recours Ă  la disqualification, par l'insulte ou la calomnie, de toute voix jugĂ©e dĂ©viante ou non conforme - l'intervention du webmaster le prouve ici encore. Mais le pire rĂ©side encore dans cette volontĂ© de stigmatiser un "groupe" supposĂ©, mis au ban de la sociĂ©tĂ©, "cohorte d'Ă©nergumĂšne", ici un seul individu Ă©levĂ© au rang de cohorte Ă  lui tout seul, sans doute une caractĂ©ristique divine, un "groupe" donc qui se comporterait de façon rĂ©prĂ©hensible : "ce petit groupe traque quiconque leur plait pas et en bande agressent, insulte, violentent (sic)..." Faute de bouc Ă©missaire identifiable, la thĂšse des "surfers zoreils" ayant fait long feu depuis que de simples baigneurs ont Ă©tĂ© attaquĂ©s, et mĂȘme un chien, en sus de comportements de pure fiction, le Martin en question laisse entendre que ces gens lĂ , vouĂ©s aux gĂ©monies de ne seraient pas crĂ©oles et donc quelque part Ă©trangers, en prĂŽnant le retour au "bon sens rĂ©unionnais". Ce faisant il s'avance beaucoup, car, il est bien Ă©vident que parmi ceux qui rĂ©clament Ă  l'Etat la sĂ©curitĂ© des personnes Ă  laquelle les citoyens français de La RĂ©union ont droit - et mĂȘme ceux qui ne le seraient pas, touristes Ă©trangers de passage par exemple - nombre d'entre-eux sont rĂ©unionnais, quelle que soit l'acception que l'on donne Ă  ce terme. Enfin qui a commis des violences sexuelles et sur qui ? Selon Martin, le "petit groupe" aurait non seulement "agressĂ©" mais aussi violentĂ© des personnes qui n'auraient pas eu la chance de leur plaire... M. Martin, "violenter" signifie agresser sexuellement. Alors si vous connaissez l'identitĂ© te tels Ă©nergumĂšnes, n'hĂ©sitez pas Ă  la rĂ©vĂ©ler, vous rendrez service Ă  la sociĂ©tĂ©. Votre rĂ©action, certes un peu... brute dans la forme et bĂ©otienne sur le fond, renvoie directement aux dĂ©lires propagĂ©s au dĂ©but de la crise requin par Lamya Essemlali, prĂ©sidente de Sea Shepherd France, suite Ă  l'attaque qui a coĂ»tĂ© la vie Ă  Mathieu Schiller, le lundi 19 septembre Ă  Boucan Canot. Sa lettre, assez lamentable sur le fond, a Ă©tĂ© publiĂ©e sur ce mĂȘme site, in extenso. Les quelques extraits suivants montrent quel est l'Ă©tat d'esprit de ce mouvement, qui a dĂ©couvert La RĂ©union Ă  cette occasion, et qui en ignore tout. Quelques extraits qui sonnent comme du Martin : "En tant que femme française, je suis profondĂ©ment choquĂ©e de l'attitude de certains de mes concitoyens rĂ©unionnais. En effet, on dirait bien qu'une partie des surfers de la RĂ©union ne soient rien d'autre qu'une bande de froussards vindicatifs (...)En fait n'importe quel joueur de golf s'avĂšre ĂȘtre plus courageux et viril que ce petit groupe de surfer RĂ©unionnais qui semble faire la loi sur l'ocĂ©an indien. Ce groupe s'il n'est pas reprĂ©sentatif de la communautĂ© des surfers rĂ©unionnais est nĂ©anmoins celui qui se fait le plus entendre et c'est regrettable (...) nous ne sommes pas faits du mĂȘme bois que ce groupe de surfers pleurnichards de la RĂ©union..."
Au fait, mĂȘme la trĂšs "people" Lamya Essemlali a rĂ©alisĂ©, certes un peu tard, que ses propos Ă©taient iniques et intolĂ©rables, de fait elle a publiĂ© une lettre d'excuse... Martin devrait y songer, car violence des propos et dĂ©signation d'un bouc Ă©missaire plu ou moins Ă©tranger renvoient directement au genre d'idĂ©ologie qui prĂ©tend dĂ©noncer.

Martin
Martin
12 ans

Le commentaire d'alcibiade est assez caractéristique de cette cohorte d'énergumÚne qui ne pense ni local ni global mais simplement bancal. Leurs techniques est rodées et grodoi: autorités et scientifiques font rien, sont des vendus. Ceux qui sont pas dans cette pensée simpliste et fascisante sont des écolos extremistes. Avec cette "verité" , ce petit groupe traque quiconque leur plait pas et en bande agressent, insulte, violentent. Mais les "extremistes"...ce sont les autres...
Et voila alcibiade expliquant que c'est normal que les gens n'écoutent pas les regles de sécurité parce qu'ils ne font pas confiance aux autorités.... si cela est vrai, apres avoir tout fait pour semer zizanie et agressions sur les scientifique et les autorités....la responsabilité de ce petit groupe de vrai (supprimé pour injures - webmaster ipreunion.com) des rivages reunionnais est grande!
Oui. sachons retrouver le bon sens réunionnais et laissons pérorer ces monsieurs sans gene, grande gueule. (Si cela les soulage de leur mauvaise conscience: pourquoi pas.)

alcibiade
alcibiade
12 ans

Le premier devoir de l'Etat, de son reprĂ©sentant, est de garantir la sĂ©curitĂ© des personnes et pour ce faire, il faut agir, ne pas de limiter Ă  interdire l'accĂšs Ă  la mer sur les sites de baignade familiaux, la pratique des sports et loisirs nautiques qui leur sont liĂ©s. Ce qui implique d'assumer ses responsabilitĂ©s avec courage quand on reprĂ©sente l'Etat et les administrĂ©s... C'est Ă  cette condition exclusive que les citoyens respecteront les dĂ©cisions et arrĂȘtĂ©s officiels ; car faute de sĂ©curitĂ©, de prise en compte efficace des drames qui ont eu lieu, les interdictions s'ajouteront aux interdictions jusqu'Ă  ce que tout accĂšs Ă  l'ocĂ©an soit proscrit ; ce qui sur une Ăźle est un brin surrĂ©aliste. Le problĂšme de l'Etat et de son reprĂ©sentant rĂ©side moins dans la complexitĂ© du problĂšme requin que dans la "complexitĂ©" politique de sa position entre devoirs dus aux citoyens français de La RĂ©union qui doivent pouvoir bĂ©nĂ©ficier de la sĂ©curisation des rivages oĂč ils se baignent, nagent, glissent ou plongent, et pressions du lobby des Ă©cologistes qui font passer l'animal avant l'homme ; quitte Ă  insulter les victimes et leurs familles. La rĂ©sultante de ce dilemme n'est autre que sa carriĂšre dans la prĂ©fectorale. Celui qui avant lui a failli dans la crise du chikungunya n'a pas bĂ©nĂ©ficiĂ© d'une promotion extraordinaire, il serait temps que M. Marx rĂ©alise que son devenir dans l'administration dĂ©pend aussi de la perception que les RĂ©unionnais ont de sa gestion - ou non gestion - de la crise. Il est un peu normal que des citoyens douĂ©s de Raison expriment colĂšre et dĂ©sarroi face Ă  une succession de drames horribles qui touchent indiffĂ©remment les RĂ©unionnais qui aiment le surf, ou simplement se baigner... Si main mise et vellĂ©itĂ©s dictatoriales il y a, elles sont Ă  chercher chez ceux qui par idĂ©ologie, Ă©cologisme ou plus simplement fanatisme, Ă©prouvent plus de compassion Ă  l'endroit d'un requin bouledogue, ou d'un requin tigre qu'Ă  l'endroit de jeunes gens, d'adolescents... L'Ă©tat de Nature n'a jamais Ă©tĂ© un jardin d'Eden pour l'ĂȘtre humain contrairement Ă  ce que s'imaginent quelques khmers verts, qui se garderaient bien de mettre leurs idĂ©es en pratique, et prĂ©fĂšrent insulter les victimes des requins et tous ceux qui ne pensent pas comme eux, Ă  l'instar de Lamya Essemlali (Sea Shepherd France), qui ignore tout de La RĂ©union, sans oublier une flopĂ©e d'anonymes qui sont la honte du net...
Le problÚme de M. Marx n'est pas de philosopher sur le devenir des espÚces, n'est pas Darwin qui veut, mais d'assurer, en premier lieu, la sécurité des personnes.

guylĂšne
guylĂšne
12 ans

La réunion doit faire face ensemble à cette crise. Nous avons besoin que les autorités prennent des mesures. Etat, mairies,etc. Que les scientifique continuent a travailler sereinement pour comprendre mieux les causes et explications- lieux de reproduction? et que les citoyens gardent leur sang froid et respectent les interdictions et regles de sécurité.

Surtout on doit éviter de suivre les 20 excités qui gueulent et qui voudraient comme en dictature imposer leurs solutions simplistes et inutiles dont le seul objectifs est de renforcer leurs paranoia et leur main mise sur un sujet qui en font leur faire valoir et leur gagne pain.