Suite au recours d'un pĂȘcheur devant le tribunal administratif

Une partie de Cap Requins 2 mise entre parenthĂšses

  • PubliĂ© le 2 juillet 2015 Ă  15:52
Cap Requins Roches Noires

Le comitĂ© rĂ©gional des pĂȘches maritimes et des Ă©levages marins (CRPMEM) a dĂ©cidĂ© de suspendre temporairement une partie du programme de pĂȘche Cap Requins 2, indique la prĂ©fecture ce jeudi 2 juillet 2015. Cette dĂ©cision "fait suite Ă  l'introduction devant le tribunal administratif d'un recours sur la mise en oeuvre de la technique de la palangre horizontale de fond par un pĂȘcheur professionnel candidat au programme", prĂ©cise-t-elle.

AprĂšs avoir Ă©tĂ© informĂ© de cette dĂ©cision du comitĂ© des pĂȘches, le prĂ©fet Dominique Sorain "partage cette approche du CRPMEM et renouvelle son attachement Ă  la plus totale transparence dans la mise en Ɠuvre des diffĂ©rentes mesures de rĂ©duction du risque requin".

"Toutefois, le bien-fondĂ© du programme expĂ©rimental Cap Requins 2, dĂ©cidĂ© par le partenariat local lors de la rĂ©union du comitĂ© rĂ©unionnais de rĂ©duction du risque requin (C4R) du 12 fĂ©vrier 2015, n’est en aucune maniĂšre remis en cause", assure la prĂ©fecture.

"DĂ©ployĂ© dans un objectif de rĂ©duction du risque requin, ce programme expĂ©rimental fait appel Ă  deux techniques de capture, dont la smart Drumline, innovante, et la palangre de fond. Ces techniques sĂ©lectives, dĂ©veloppĂ©es Ă  La RĂ©union, permettent le ciblage des seuls requins potentiellement dangereux (requin bouledogue et requin tigre), la relĂąche systĂ©matique des autres espĂšces ainsi que la poursuite des marquages. Il fait l’objet d’une Ă©valuation scientifique continue par un comitĂ© d’experts indĂ©pendants", rappelle-t-elle.

Prévu pour démarrer à l'origine le 1er mai 2015, le programme Cap Requins 2 - financé par l'Etat, la Régionet 5 communes de l'Ouest - a été lancé officiellement le 2 juin dernier, suite à l'attaque dont a été victime le surfeur Eddy Chaussalet au Port.

www.ipreunion.com

guest
1 Commentaires
Sceptique
Sceptique
10 ans

Amusant : voilà un Préfet qui est "attaché" à une transparence qu'il a fallu faire ordonner par la justice et qu'il devrait imposer sans délai, attaché ou pas.
Pour le reste, toujours les mĂȘmes questions : qui contrĂŽle la relĂąche des espĂšces non ciblĂ©es ? Y a-t-il un contrĂŽleur pour chaque signalement de prise ? Combien de prises mortes Ă  l'hameçon et quelles sont les espĂšces concernĂ©es ? Celles-lĂ  sont-elles "relĂąchĂ©es" ? Quel est le pourcentage des prises de bouledogue sur l'ensemble, autrement dit quelle est l'efficacitĂ© du systĂšme ? Etc. La transparence, ce n'est pas pour maintenant manifestement !