Cyclone Belal

Saint-Denis : l'heure du bilan pour la commune

  • Publié le 16 janvier 2024 à 20:34
  • Actualisé le 16 janvier 2024 à 20:38
Cyclone Belal : Chaudron

L’heure est aux premiers bilans, aux visites sur le terrain pour diagnostiquer et évaluer les dégâts, mais aussi aller à la rencontre de la population et ce dans tous les quartiers de la Ville de Saint-Denis. Les dégâts sont très nombreux. Entre arbres et boue, énormément de routes sont obstruées, et ce, dans tous les quartiers de la Ville. Nous publions le bilan ci-dessous (Photo d'illustration sly/www.imazpress.com)

Les agents de la Ville ont oeuvré dès l’aube, sur le terrain pour remettre notre territoire en ordre. L’objectif n’est pas de déblayer plus de 300 kilomètres de routes communales en une matinée, mais de remettre au plus vite les routes au propre pour que les habitant.e.s puissent reprendre leur véhicule en sécurité dès la levée de l’alerte.

Ce sont des centaines de personnes mobilisées pour travailler vite et efficacement. L’ensemble des agents qui oeuvrent pendant cette phase d’alerte montre l’efficacité du service communal.

Bien qu’elle ne les ait pas attendus pour commencer le travail, la Ville de Saint-Denis appelle évidemment aux renforts pour continuer de gérer cette mission d’urgence.

L’idée est de pouvoir coordonner les interventions de tout le monde, pour que les routes communales, départementales et régionales  puissent être remises en état vite et bien.

Au total, ce sont près de 400 personnes qui travailleront pour nettoyer le territoire.

Un second diagnostic aura ensuite lieu sur les espaces intérieurs de la Ville, les bâtiments et les écoles.

Le travail continuera ainsi en interne afin de pouvoir préparer la rentrée scolaire et accueillir les enfants dionysiens dans les meilleures conditions.

D’un point de vue social et humain, sur tout le long de la phase cyclonique, la Ville de Saint-Denis, grâce à son Plan Communal de Sauvegarde (PCS) est venue en aide à de nombreuses personnes en les en prenant en charge dans les nombreux centres d’hébergement ouverts à l’occasion.

Sur les 435 places mises à disposition par la Ville dans les 10 centres d’hébergement, 90 administrés ont été hébergés en urgence. 12 d’entre eux ont dû être évacués par les secours.

Le gymnase des Deux Canons, pour les personnes sans domicile fixe, est le site qui a reçu le plus de personnes en détresse. 37 personnes sans-abris s’y sont réfugiées, que ce soit grâce aux maraudes ou de leur plein gré.

Le gymnase de Champ-Fleuri a quant à lui accueilli 19 habitant.e.s et ce sont 17 Dionysien.ne.s qui se sont réfugié.e.s dans la salle polyvalente de Saint-François.

Aucune personne n’a eu besoin de se rendre au centre de vie, au sein du gymnase de Champ Fleuri, pour assurer leurs soins ou leurs suivis médicaux.

Le numéro d’urgence a enregistré 120 appels.

Les agents de la Ville ont oeuvré 24 heures sur 24 pour venir en aide aux sinistrés. Ericka Bareigts, Maire de Saint-Denis : «Il y a énormément de travail, il y en a de partout. Cela a évidemment un coût, mais il faut se dire que ce ne sont que des déchets verts et que nous n’avons aucun blessé et aucun décès à déplorer. Le Ministre de l’Intérieur et des Outremer, Gérald Darmanin, jugera l’état de catastrophe naturelle, d’une manière évidente. »

Bien qu’elle ne les ait pas attendus pour commencer le travail, la Ville de Saint-Denis appelle évidemment aux renforts pour continuer de gérer cette mission d’urgence.

L’idée est de pouvoir coordonner les interventions de tout le monde, pour que les routes communales, départementales et régionales puissent être remises en état vite et bien.

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