Le sous-préfet et le maire de Saint-Paul ont renouvelé la convention de partenariat entre la gendarmerie et la police municipale pour lutter contre la délinquance. L'occasion de faire le point sur les actions menées par les forces de l'ordre sur la commune.
Sur la période 2015/2016 la délinquance générale enregistre une baisse significative de 11% sur le territoire de Saint-Paul. Le fruit d’un travail partenarial entamé depuis le début des années 2000 entre la police municipale et la gendarmerie ? Le sous-préfet Olivier Tainturier en est convaincu. Le représentant de l’Etat n’a eu de cesse d’ailleurs de saluer " la bonne coordination " entre les deux services avant de renouveler la convention liant l’Etat et la municipalité saint-pauloise sur cette collaboration. " Les chiffres sont favorables. Et plus notre présence sera marquée et remarquée sur le terrain, mieux on luttera contre la délinquance générale " a insisté Olivier Tainturier.
Le partenariat établi en 2000, trouve une véritable concrétisation en 2015 avec la mise en place d'une Ccast (Cellule de Coordination Active de Sécurité du Territoire). Les policiers municipaux ont bénéficié d'une formation similaire à celle des gendarmes pour une meilleure coordination sur le terrain notamment lors de grandes manifestations qui font appels aux agents de l'État.
Sur le plan opérationnel, une quarantaine d'opérations spécifiques de lutte anti délinquance sont menés par an sur Saint-Paul. On compte 68 patrouilles de nuit sur le secteur de Saint-Paul et de Saint-Gilles principalement aux alentours des boites de nuit de l'ouest. Une présence permanente est assurée pour limiter la délinquance et le sentiment d'insécurité dans plusieurs secteurs de la ville.
Saint-Paul est la première ville de l'île à adhérer au réseau Quartz qui ouvre l'accès au système de radiocommunication d'intervention de la Gendarmerie. Une brigade de 20 médiateurs de Sécurité Urbaine est venue compléter le travail des AVSP pour fluidifier la circulation et sécuriser les abords des écoles primaires et maternelles. Des actions sont menées pour lutter contre les tapages diurnes et nocturnes.
Saluant à son tour ce travail de partenariat, le maire Joseph Sinimalé a cependant souhaité un renforcement des actions de prévention. " Il faut mettre en place un plan de prévention et utiliser le sport comme levier ", a insisté le maire. Une action qui doit s’accompagner d’une présence des forces de police à proximité de la population. C’est dans ce sens qu’un poste de police municipale a été implanté à Saint-Gilles-les-Bains, un autre à la Saline et bientôt au Guillaume. " Nous ne pouvons agir seul. Nous avons besoin des services de l’Etat à nos côtés ", a conclu le maire.
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Le problème n'est pas les forces de l'ordre, c'est plutôt du coté de la justice qu'il y aurait à revoir les peines, mais aussi du coté des sponsors à la multiplication de la vermine !