Après une semaine de grève et trois réunions stériles avec la direction, les salariés de la Banque de la Réunion restent déterminés à obtenir gain de cause. Les deux parties ont accepté, ce lundi 14 avril 2008, la médiation de la Direction du Travail.
Lundi 14 avril, toutes les agences BR étaient fermées et de nouveaux collaborateurs avaient rejoint le mouvement. D'après les syndicats, 80 % du personnel a cessé le travail mais 90 % se dit solidaire du conflit. La revendication des salariés reste la même depuis le départ : ils souhaitent une augmentation salariale de 2000 euros bruts par an, soit 100 euros net de plus par mois. " La BR fait 17 millions d'euros de bénéfices par an, rappelle Serge Hoareau, porte-parole de l'intersyndicale. Notre demande ne paraît donc pas démesurée ". De son côté, la direction avoue avoir hâte de trouver une issue au conflit actuel. Grâce aux espaces libre-service, les opérations courantes (déport et retrait) restent possibles et les chèques sont traités par une société extérieure mais les dossiers plus complexes restent en souffrance. " Nous ne pouvons nier qu'il y a une certaine dégradation du service à la clientèle, déplore Jean-Louis philippi, directeur général de la BR ". Dans l'espoir de trouver rapidement une solution susceptible de mettre fin à la grève, les syndicats et la direction de la Banque de la Réunion ont accepté la médiation de l'Inspection du travail. Celle-ci a reçu les deux parties en opposition ce lundi après-midi mais aucun accord n'a été signé.
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