Après 2 semaines de conflit, la grève au Quotidien est terminée ce lundi 26 juillet 2010. "Les salariés ont voté à une très large majorité la reprise du travail", a annoncé Yannick Bernardeau, porte parole de l'intersyndicale à la sortie d'une dernière réunion de négociation avec la direction. Réunion durant laquelle ils ont obtenu un accord qui prévoit 70 à 80 euros d'augmentation pour les plus bas salaires (moins d'1,4 Smic) et des primes exceptionnelles allant de 500 à 700 euros pour les autres. "Il s'agit d'un accord honorable", souligne Edouard Marchal, délégué syndical. Les salariés ayant repris le travail, le journal Le Quotidien devrait être de retour dans les kiosques à partir de ce mardi 27 juillet.
Dans les détails, cet accord prévoit une revalorisation salariale de 80 euros pour les salaires inférieurs à 1,2 Smic et 70 euros pour ceux inférieurs à 1, 4 Smic. S'ajoute une prime de 500 euros pour ces deux tranches. Pour Yannick Bernardeau, cette hausse moyenne de 5% pour les plus bas salaires et qui concerne 37 personnes est une "victoire pour les grévistes et le monde du travail".Quant aux salaires allant d'1,4 Smic à 3 000 euros brut, une prime de 700 euros a été accordée. Enfin, les personnes dont le salaire est supérieur à 3 000 euros brut bénéficieront d'une prime de 500 euros. Le porte-parole de l'intersyndicale note que cette prime "ne couvrira pas les jours de grève des plus hauts salaires". "C'est bien le signe d'une très grande solidarité au sein de la SAS le Quotidien", ajoute t-il avec une certaine fierté. A noter que cet accord n'inclut pas la revalorisation salariale qui devrait intervenir dans 2 mois au niveau national pour la presse quotidienne.
Cet accord trouvé, les salariés se sont remis au travail. "Le journal paraîtra ce mardi 27 juillet", assure Yannick Bernardeau. Pour rappel, les salariés du Quotidien étaient en grève depuis le 12 juillet dernier. Ils demandaient une revalorisation salariale pour les plus bas salaires et une prime exceptionnelle pour les autres. Après 2 semaines de combat marquées par la non parution du journal et plusieurs réunions de négociations, ils ont obtenu gain de cause.
Mounice Najafaly pour