Les discussions entre la direction et les représentants du personnel de la SIB (société industrielle de Bourbon) n'ont rien donné ce mercredi 29 janvier 2014 dans la matinée. À l'issue de la réunion, Jocelyn Rivière, délégué CGTR, ne cache pas sa déception. "Nous n'avons pas eu les informations que l'on demandait sur les repreneurs, ni sur le nombre d'emplois qui pourraient être sauvés. On nous fait tourner en rond", déplore-t-il. Un rapport doit être présenté le 14 février prochain. Rappelons que ce sont 33 emplois, - 29 à l'usine et 4 au siège de la société -, qui devraient disparaître avec la fermeture de l'usine de la SIB.
Alors qu’ils espéraient des réponses sur le repreneur du site de production de la SIB, les salariés sont toujours dans le flou ce mercredi. "Nous sommes déçus. Nous voulions savoir combien de personnes pourraient voir leurs emplois aidés pour pouvoir réagir. Or, on nous a simplement dit d’attendre le mois de mars. On nous a également fait comprendre qu’il ne fallait pas avoir trop d’espoir", affirme Jocelyn Rivière.
Sur le congé de reclassement proposé par la direction, - étalé sur 12 mois de mai 2014 à mai 2015, avec un suivi logistique et le versement de 80 % du salaire brut -, le délégué syndical note que "là encore, cela n’est pas clair". "Quand le suivi est fini, on fait quoi ? Ce n’est que du blabla", dénonce-t-il, avant d’ajouter que, sollicité, Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, via son cabinet, a fait savoir qu’il "ne pouvait intervenir dans le dossier, la SIB étant une entreprise privée".
"Aujourd’hui, nous comptons beaucoup sur les hommes politiques. Nous ne savons plus à quel saint nous vouer. Nous ne voulons pas bloquer, ni casser mais juste montrer à l’opinion publique que nous tenons à nos emplois", souligne Jocelyn Rivière.
À noter que le 14 février prochain, un rapport d’expert doit être présenté.
www.ipreunion.com