À l'occasion de la fête du travail, la CGTR a appelé, lors d'un point presse ce lundi 8 avril 2013, les travailleurs réunionnais à descendre dans la rue à Saint-Denis. Au coeur des revendications : les salaires, la lutte contre le pouvoir d'achat mais surtout le refus de l'accord national interprofessionnel (ANI). Un accord, selon la CGTR, qui "accroît la précarité" et qui "n'améliore en rien la situation des salariés"... Mais qui divise également les organisations syndicales. À noter que la CFDT a déjà annoncé, au plan national, comme au plan local, qu'elle ne participera pas au défilé unitaire du 1er mai.
Ainsi, le mercredi 1er mai, le défilé partira à 9 heures du jardin de l’état à Saint-Denis. Le cortège prendra ensuite la direction de la préfecture. Les représentants syndicaux adresseront alors leur message à la foule. Parmi les revendications : des meilleurs salaires, un pouvoir d’achat en hausse mais encore le refus de l’accord national interprofessionnel.
Alors que cet accord est actuellement en discussion à l’assemblée nationale et que la CGT et FO mèneront des actions au niveau national ce mardi, Max Banon, représentant de la CGTR, souligne qu’il "va amplifier le problème de la précarité et de la casse sociale". "L’ANI ne va pas non plus créer des emplois", affirme-t-il.
Pour le représentant syndical, il est donc important que "le désaccord des travailleurs réunionnais s’exprime dans la rue".
Rappelons que sur l’accord de sécurisation de l’emploi, les avis divergent, et le torchon brûle entre les syndicats. La CFDT a déjà annoncé, au plan national, comme au plan local, qu’elle ne participera pas au défilé unitaire du 1er mai.
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