Mouvement des terrassiers

Les barrages en attendant la table ronde

  • Publié le 21 janvier 2009 à 00:00

Les terrassiers remis en place leurs barrages filtrants ce mercredi matin 21 janvier 2009 à Cambaie (Saint-Paul) et Saint-Leu. Ils réclament toujours l'obtention de marchés publics ou des exonérations de charges sociales et patronales. La table ronde avec tous les acteurs économiques du secteur prévue à 15 heures ce mercredi, est confirmée par le sous-préfet de Saint-Paul.

Le sous-préfet a annoncé le maintien de la réunion du mercredi 21 janvier 2009 à 15 heures. Les terrassiers seront reçus à la sous-préfecture de Saint-Paul avec le conseil régional, le conseil général, l'association des maires et la fédération française du bâtiment et travaux public (FRBTP). Les banques aussi seront présentes pour discuter de la situation financière des entreprises. Les grévistes demandent aux banques un éventuel report des dettes jusqu'à la reprise des activités.
Hermann Elise, porte-parole des terrassiers, s'interroge néanmoins sur les fonctions des participants à la réunion. "Je me demande vraiment qui sera présent. J'espère que nous pourrons discuter au moins avec les vice-présidents des assemblées. Notre cause est vraiment importante" dit-il. "Le sous-préfet de Saint-Paul m'a demandé de dresser une liste de toutes les entreprises en difficulté. Malheureusement, personne n'a voulu se faire recenser. Je suis le seul à avoir donner le nom de mon entreprise", déplore-t-il par ailleurs.
Hermann Elise regrette aussi "le manque de solidarité dans ce mouvement". Il considère que "chacun agit de son coté". Cela même si quelques artisans et transporteurs ont rejoint le mouvement ce mardi 20 janvier 2009. "Nous demandons la solidarité de tous, il faut que les artisans rejoignent le mouvement, ainsi que les transporteurs", insiste-t-il.
"À nous tous nous pourrons faire pression" s'exclame Franck Legros chef d'entreprise. "Aujourd'hui, tout est bloqué, il n'y a plus de boulot, nous ne pouvons plus attendre. Il faut du travail tout de suite, nous ne pourrons pas attendre trois ou quatre mois, sinon c'est le licenciement et la clé sous la porte", prévient-il.
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