Après une semaine de grève, les négociations entre les salariés et la direction du Quotidien sont toujours dans l'impasse. Face à cette situation, Une délégation de grévistes s'est rendue ce lundi 19 juillet 2010 à la direction du travail pour déposer une demande de médiation auprès de la directrice adjointe de la structure, Géraldine Morillon. La même demande a été déposée à l'inspection du travail et à la préfecture. Une réponse à cette requête devrait être donnée "dans les heures qui viennent". Une nouvelle assemblée générale pour décider des suites à donner à cette grève est prévue vers 11 heures.
Pour rappel, environ 70% des salariés du Quotidien (journalistes, régie pub, annonces classées) sont en grève depuis le 12 juillet dernier. Les revendications portent sur une revalorisation salariale de 150 euros pour les plus bas salaires (moins d'1,4 Smic) et sur une prime exceptionnelle pour les autres salariés. Ce mouvement social a provoqué la non-parution du journal depuis le 13 juillet.Par ailleurs, le Nouveau Parti Anticapitaliste Réunionnais apporte son soutien aux salariés grévistes dans un communiqué. "Les revendications d'augmentation de salaire sont légitimes dans un contexte où le pouvoir d'achat des salariés diminue sans cesse !
Le blocage des négociations voulu par la direction du Quotidien est inacceptable. Les chiffres (un million d'euros distribué aux actionnaires en 2007) plaident pour une satisfaction des revendications et un retour au dialogue social dans l'entreprise Quotidien pour le respect du droit du travail [...]".