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Les TOS manifestent devant le rectorat

  • Publié le 17 novembre 2005 à 00:00

À l'appel du SGPEN-CGTR, de l'UNATOS-FSU et de Sud-Réunion, une centaine de personnes se sont rassemblées devant le rectorat ce mercredi 16 novembre 2005. Les manifestants protestaient une nouvelle fois contre le transfert des TOS (techniciens et ouvriers de service) de l'Éducation nationale aux collectivités locales le 31 décembre prochain.

" Non au transfert des Tos et à la précarité ". Le message des syndicats reste inchangé et ferme, malgré le peu de manifestants présents devant les grilles du rectorat ce mercredi. Les dirigeants syndicaux imputent cette faible mobilisation aux "manigances" du préfet, Laurent Cayrel et du recteur Bernard Boëne, qui ont rencontré la presse le mardi 15 novembre 2005, pour tenter selon eux de lever des inquiétudes.
Selon dirigeants syndicaux, ce transfert constitue une menace de suppression d'emploi sur les CES (contrat emploi solidarité) et les CEC. (contrat emploi consolidé). 700 CES seraient en situation précaire. Patrick Corré de la SGPEN-CGTR attire l'attention sur le fait que sans ce personnel à la rentrée 2006, "les établissements scolaires seront menacés de dépôt de bilan sur le plan fonctionnel". Christian Picard ajoute pour sa part que l'Education nationale est déjà en sous-effectif, et que sans ces personnes, la situation promet d'être chaotique.

Table ronde avec les collectivités

Les syndicats demandent au président du conseil régional, Paul Vergès et à la présidente du conseil général, Nassimah Dindar, de rompre les contacts avec la préfecture et le rectorat.
En fin de matinée, une délégation de syndicalistes a été reçue par le recteur, Bernard Boëne. La réunion s'est passée dans le calme. Le recteur a une fois de plus confirmé que ce transfert serait effectif au 1er janvier 2006. Il a aussi déclaré ne pas être au courant de la résistance des collectivités locales par rapport à ce transfert. Ce refus n'aurait pas été perceptible lors de ses rencontres avec les représentants de ces collectivités.
De leur côté, les syndicats ont décidé de ne pas baisser les bras. Ils ont l'intention de rencontrer rapidement le préfet et d'organiser une table ronde avec les collectivités. Pour Christian Picard, il est "hors de question de baisser les bras. Nous ne sommes pas les enfants bâtards de l'éducation".
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