Près de 500 salariés de la CAF, de la CGSS mais aussi du Crédit Agricole ont manifesté pour la revalorisation de leur salaire ce lundi 20 avril 2009. Le défilé a commencé à 10 heures au jardin de l'Etat. Les manifestants ont traversé la rue de Paris pour atteindre à 11 heures la préfecture. Une délégation du Crédit Agricole est entrée à 11 heures 40 en préfecture où elle a rencontré le directeur de cabinet du préfet, Jean-François Moniotte. À la fin de cette rencontre, à midi, c'est une délégation de la CAF et de la CGSS qui a suivi le même chemin.
Après avoir rencontrer dans la matinée des représentants de la direction du travail, les salariés du Crédit Agricole ont rejoint à 10 heures ceux de la CAF et de la CGSS au jardin de l'Etat. Ils ont ensuite défilé ensemble jusqu'au jardin de la préfecture. Sur place, c'était le flou total sur la composition de la délégation de la banque verte qui allait rencontrer le directeur de cabinet. En effet, ce dernier refusait dans un premier temps de rencontrer Ivan Hoareau, secrétaire général à la CGTR et Jean-Pierre Rivière, secrétaire général à la CFDT, en tant que membres du COSPAR (collectif contre la vie chère). Finalement, ils ont pu faire partie de la délégation du Crédit Agricole. L'objectif de cette rencontre est d'obtenir de l'Etat un arbitrage pour sortir de cette crise qui dure depuis déjà 2 semaines.Ce sont ensuite les membres de la délégation de la CAF et de la CGSS qui ont rencontrer Jean-François Moniotte. L'ensemble des syndicats qui représentent les salariés des deux caisses faisaient partie de cette délégation. Les représentants ont déposé une motion auprès du directeur de cabinet du préfet et ont demandé là aussi l'intervention de l'Etat pour débloquer la situation. Cette manifestation fait suite à l'échec des négociations salariales avec la direction de l'UCANSS du jeudi 16 et le vendredi 17 avril. La veille de la manifestation, le dimanche 19 avril, des employés de la CAF ont tenu un piquet de grève tout au long de la nuit devant la caisse qui les emploie.
Pour rappel, les salariés de la CAF et de la CGSS demandent un traitement équivalent à leurs collègues antillais, à savoir une augmentation des salaires de 10%. Les salariés du Crédit Agricole, quant à eux, demandent 300 euros net d'augmentation, une prime d'intéressement de 33% du chiffre d'affaires ainsi que l'embauche de 30 personnes en contrat à durée indéterminée.
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