L'Éducation nationale a entamé lundi 21 avril 2003 sa troisième semaine de grève. Réunis en assemblée générale la coordination du mouvement a voté la poursuite de l'action au moins pour le mardi 22 et le mercredi 23 avril avec la grande manifestation prévue à Saint-Pierre. Par contre les associations de parents d'élèves réclament désormais la reprise des cours
"Nous soutenons les revendications des personnels de l'Éducation nationale contre le démantèlement du service, mais il faut maintenant trouver d'autres formes d'action et reprendre les cours" a noté lundi Hervé Lauret dirigeant de la FCPE, association de parents d'élèves. Son homologue de la PEEP tient sensiblement le même langage. Les trois semaines de grève et de paralysie presque totale du système d'enseignement - des maternelles à l'université - commence visiblement à inquiéter les parents. Sans doute parce que, d'une part les examens approchent à grands pas (bac, BTS, CAP), d'autre part parce que la fermeture des établissements, notamment ceux du premier degré, posent de sérieux problèmes aux parents qui n'ont pas les moyens de faire garder leurs enfants ou de s'absenter de leur travail.Mais cela n'a visiblement pas entamé la détermination des grévistes. "Nous n'avons eu aucune réponse du gouvernement concernant le retrait du projet de transferts du personnel non - enseignant vers les collectivités locales et le retrait de la réforme des retraites du secteur public. Il n'y a donc aucune raison d'arrêter le mouvement" soulignait lundi les syndicalistes.
La grève se poursuit donc ce mardi. Des forums de discussions seront organisés à l'université à Saint-Denis et au parc du 20 décembre à Saint-Leu à partir de 15 heures. Mercredi comme prévue une manifestation aura lieu à Saint-Pierre. Le rassemblement est fixé à 9 heurs sur le boulodrome du front de mer. Le cortège se dirigera ensuite vers la mairie.
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