Les 22 et 23 mars 2018, un raid aventure multi activités a été organisé à Madagascar, du côté de l'île Sainte-Marie et l'île aux Nattes. Le projet, né d'une collaboration entre l'association 974 Action, l'Alliance Française et l'Office de tourisme de l'île Sainte-Marie a permis à 44 jeunes de villages malgaches de participer à plusieurs activités en pleine nature sur le thème de la piraterie.
Pour la première fois, le Raid'Av a posé ses valises sur Madagascar. Cette belle aventure a été l'occasion pour les jeunes Réunionnais de découvrir la culture de la Grande Île en visitant la première église catholique en dur par exemple. Lors de la cérémonie d'ouverture, les participants ont eu l'occasion de recréer une scène de l'histoire de la piraterie du Trésor de la Buse, un beau clin d'oeil au thème de la manifestation. "J'en ai eu des frissons" confie Claude Henry, organisateur de l'événement.
Le jeu ensuite divisé en 14 équipes de 4. Sur les 56 jeunes participants - autant de filles que de garçons - 12 étaient issus de La Réunion tandis que 44 étaient de Madagascar. La délégation réunionnaise était composée de 8 Saint-Joséphois et de 4 Saint-Paulois.
Concernant le parcours de la première journée : 11 kilomètres de trail, 6 kilomètres dans le lagon pour rejoindre l'pile aux Nattes où les jeunes ont encore couru durant 5 kilomètres. Le trésor, il faut le mériter ! Le lendemain a été consacré à une course d'orientation qui a nécessité de la réflexion afin de retrouver le gardien du cimetière des pirates. Jusqu'à ce que les jeunes découvrent qu'il fallait se rendre jusqu'à l'île aux Forbans... avec une tyrolienne ! Plus que quelques mètres et le trésor était découvert dans un vivier. L'équipe gagnante, conduite par une Réunionnaise, était composée de trois jeunes Malgaches.
Pour le bon déroulement de ce Raid'Av, une équipe de moniteurs de la Croix Blanche ainsi qu'un médecin ont également assuré sur place une formation diplômante au secourisme à l'attention de 50 adultes. Ces derniers - qui ont encadré la manifestation - ont ensuite pu transmettre ce savoir à 44 habitants de l'île Sainte-Marie.
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