[VidĂ©o] Saint-Denis : Jean Amemoutou Laope fusionne le maloya et l'electro au Passage du Chat Blanc

  • PubliĂ© le 6 septembre 2025 Ă  14:56
Jean Laope

Ce dimanche 7 septembre 2025, le Passage du Chat Blanc propose un rendez-vous inédit : Ron Maloya : Elektro Dansss. À l’initiative de Jean Amemoutou Laope, alias Zan, musicien et organisateur, la soirée mêlera maloya traditionnel, musiques électroniques et danse. (Photos : rb/www.imazpress.com)

Petit-fils de Maxime Laope, figure emblématique de la musique réunionnaise, Jean Amemoutou Laope, fait vivre le maloya à sa manière. Avec son groupe Roulerkiller, il anime chaque jeudi, un ron maloya au Barachois, un rendez-vous ouvert où musiciens et habitants se retrouvent autour de percussions et de chants. Regardez. 

- Un rendez-vous mensuel - 

Depuis quatre mois, un ron maloya est organisé une fois par mois au Passage du Chat Blanc, un bar plutôt connu pour sa programmation rock et électro. "C’est vraiment une opportunité que le lieu nous donne cet espace chaque mois", explique Zan.

Le principe reste le même : un cercle où chacun peut rejoindre avec ses instruments ou ses machines, autour de la base du maloya. "Ce n’est pas une prestation figée, chacun arrive avec ce qu’il veut travailler, et on crée ensemble" , ajoute-t-il.

Pour cette édition, une nouveauté : la danse. Aurore Bourdeau et d’autres danseurs viendront improviser aux côtés des musiciens. "C’est la première fois qu’il y a des danseurs dans un ron maloya électro. Quand la musique et la danse se rencontrent, c’est une énergie incroyable", souligne l’organisateur.

Ces rendez-vous sont déjà programmés jusqu’en janvier 2026, avec à chaque fois un thème ou un groupe mis en avant. L’objectif est de créer une actualité régulière et de renforcer ce pont entre les genres. 

- Maloya et électro, un mélange de scènes - 

À l’affiche, le groupe Roulerkiller mais aussi Milé (Maloya new wave), Jako Maron, DJ Psychorigid, BoogzBrown ou encore Brice Nauroy. Un line-up qui réunit "le gratin de l’électro réunionnais" et des artistes qui explorent les fusions entre musiques traditionnelles et sons actuels. 

"Ce qui est intéressant dans le ron, c’est l’écoute et la discipline. Une fois qu’on a trouvé le bon rythme, c’est magique" , explique Zan. Pour lui, le Chat Blanc permet de toucher un public éclectique : les habitués du bar, les amateurs de maloya et des musiciens qui viennent autant en spectateurs qu’en participants. 

mp/www.imazpress.com / redac@ipreunion.com

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